Modèle 117 Burda 03/2017, gradé en taille 34. Jersey Lolie Shop.

Mon tissu est un peu transparent, je porte un fond de robe en jersey gris du commerce. L’ourlet est un simple surjet (j’étais un peu pressée par le temps, sorry pour les fils qui dépassent. L’ourlet à la main est à venir… )

Le dos est aussi décolleté que le devant : il est maintenu par deux liens à nouer.

La ceinture est très particulière : elle est constituée de deux pièces à monter envers contre endroit. La ceinture intérieure est plus longue, la ceinture extérieure est plus courte et donc elle est étirée, une fois les coutures latérales cousues, ce qui donne l’effet plissé de la ceinture.

En mode Cheeta… Qu’est-ce que je ne ferais pas pour une photo ? Ca me permet aussi de parler du confort de ce modèle.

Je n’ai pas réalisé les manches à volants. Elles ne me plaisaient pas, et mon coupon était trop petit. Je les ai remplacées par une bande de tissu pliée envers contre envers, cousue sur les emmanchures. Toutes les pièces du patron sont ainsi rentrées dans mon coupon d’1,5 mètre.

Alors, oui, je sais, c’est au moins la robe la plus glamour que j’ai proposé sur ce blog (après l’inégalable grenouillère du dernier défi burda, bien sûr, pour laquelle j’ai repris quelques photos, mais je ne montrerais toujours pas le dos, ou alors en mp).

En même temps, Burda a prévenu de « la décontraction chic du modèle ». Si on lit bien entre les lignes, c’est la robette des dimanches d’été idéale !

Avec un brin de mimosa pour les copines de défi

Couds toujours et le tuto du mois.

Kamika

Fifi Brin de fil

And she sew again

SB Créations 

Coudre ou ne pas coudre

Couleur myrtille

Asaspatch

Little Clary

Le chat et la marmotte

Oui, je l’ai fait, j’ai cousu la grenouillère du Burda de décembre 2016.

Combinaison 130 Burda 12/2016. Taille 36.

Jersey rayé Mondial Tissu, jersey gris de mon stock pour les pattes de boutonnages et les poignets/chevilles.

La patte de boutonnage est fermée par cinq pressions posées à la pince Kam, une première pour moi, mais pas la dernière. C’est simple, rapide, propre, j’aime beaucoup cette fermeture.

La combinaison est très confortable et c’est dorénavant mon pyjama préféré, mais je n’assumerais aucune photo portée de dos. En effet, le confort a, ici, un prix : j’ai fait une croix sur toute forme d’esthétique.

Je recommande cependant vivement ce modèle, qui promet de douces et belles nuit, sans risque de se découvrir.

Le deuxième modèle est tout de même plus présentable.

Pour le haut : Modèle 133 du Burda 12/2014 regradé en taille 34. Tissu Les Indiennes de Nîmes.

Le haut du pyjama ne me satisfait pas tout à fait. Déjà, il est trop court d’au moins dix centimètres à mon goût. Ensuite, je ne suis pas particulièrement satisfaite du col : il tombe assez mal, j’ai raté la réalisation et je dois malheureusement avouer que je ne sais toujours pas à quel moment.

Pour le reste, c’est du grand classique : col rond et poignets de manche passepoilés, belle ampleur au dos grâce à un pli creux. J’ai cousu une seule poche au lieu des trois proposées. Les manches longues sont celles du modèle 134.

Le pantalon est la toile de mon pantalon d’automne, le modèle Jalie 3243, taille 34 (taille R). Ce pantalon est un premier essai plutôt qu’une toile. J’ai déjà testé un autre patron de pantalon Jalie qui m’allait très bien (Eléonore, à revoir ici) et effectivement, je n’ai eu aucune retouche à faire sur ce modèle ci.

Le jeu de contrastes entre mes deux tissus, particulièrement sur la poche.

Vraiment ces modèles Jalie me plaisent de plus en plus.

Le problème essentiel réside quand même dans le fait que, bon, enfin… ça pique un peu les yeux, non ?

Les copines du défi ont-elles cousues des pyjamas ? Suspense insoutenable…

Couds toujours

Fifi Brin de fil

Sophie de And she sew again

Asaspatch

SB Créations et le tuto pour la pose d’un biais rapporté sur l’encolure.

Couleur myrtille, qui vient de changer de pseudo.

Kamika

Et nos deux nouvelles copines : bienvenue !

Little Clary

Elisabeth de Le chat et la marmotte

Et un peu plus tard : Anne-Françoise

Mon défi Burda de cette nouvelle année est la veste en cuir du burda de mai 2016 que j’ai envie de coudre depuis… le mois de mai. Le patron est prévu pour du cuir : pas d’ourlets, marges de coutures collées. Il comporte plusieurs pièces : un dos à couper sur la pliure, deux côtés dos, deux devants, quatre parementures, deux devants de manche et deux dessous de manche. Plusieurs couturières ont déjà testé ce patron, dont nos deux copines de défi dans deux superbes version : Sophie, en version en pied de poule YSL et SbCréations, dès le mois de juin, en lainage lurex.

Et justement, le même mois (de mai 2016, si vous suivez bien), j’ai reçu un très joli cadeau : une peau entière, un vrai cuir noir, tout souple, rien que pour moi.

Avanti !

Modèle 121 Burda 05/2016, taille 36. Porté ici avec ma jupe-tutu du défi de janvier 2015, il y a deux ans tout pile.

Ma peau avait un avantage et un inconvénient : un très joli envers, et une surface limitée pour découper mes pièces. J’ai donc décidé de couper la parementure et le devant ensemble, et de ne pas ajouter de parementure envers, afin de laisser voir l’envers de mon cuir. Du coup toutes pièces rentrent largement dans ma peau.

J’ai cousu une taille 36 pour mon habituel 34-burda, de peur d’être engoncée dans la veste, et puis aussi pour pouvoir porter des gros pulls en dessous, parce qu’il faut bien le dire, un cuir sans doublure, ce n’est pas ce qui tient le plus chaud. Porté ici avec un simple tee-shirt, la veste est un peu grande.

Le cuir souple se coud très bien à la machine. Les aiguilles à bâtir sont proscrites car elles laissent des trous dans le cuir : n’ayant pas les pinces-clips adéquates qui permettent de maintenir les tissus pour la couture, j’ai utilisé mes pinces à linge… Bon, ce n’est pas super efficace, je dois investir dans ces fameuses pinces à bâtir, qui ne semblent pas très onéreuses.

Ce modèle ne présente aucune difficulté technique, hormis peut-être la couture du col, qui nécessite de s’appliquer un tout petit peu. Cousu en cuir, il est encore plus rapide à réaliser : il n’y a aucune finition à la surjeteuse. Les coutures sont collées (vision d’horreur pour moi, à la première lecture : quoi, collées !?!). J’ai découvert ce nouvel aspect de la couture avec un petit sourire et l’impression d’être retournée au CP… et les doigts tous gluants au bout de trois coutures.

Le patron est très simple, donc, et il est parfaitement taillé. Coupé à ma taille et avec les parementures (qui permettent de cacher l’envers du tissu), il ferait une super veste pour le bureau ; je tenterais bien une nouvelle version à l’occasion, en wax peut-être, pour une veste légère/d’été.

Pour aller découvrir les vœux, et les défis des copines, c’est par ici

Couds toujours

Fifi Brin de fil

Anne Françoise

Céline

Clo&Clo, deux versions du même modèle ici et là

SB Créations

Je crois que je n’ai oublié personne ?

Cette tenue, c’est du Duo en pagaille.

Le premier Duo, c’est d’abord Copenhague et Tissu Hemmers.

Cette combi, je l’ai vu, je l’ai voulue. La taille basse, déjà, c’était fait pour moi. Et l’ouverture au dos… Mama mia cola ! (comme dirait La Petite Fille). Les ouvertures au dos font fureur, mais qui peut les porter ? Sans soutien-gorge, ce n’est pas forcément confortable toute la journée, et surtout pas possible pour ma trentaine bien tassée. Le raffinement de Copenhague c’est d’avoir l’ouverture au dos ET le soutien gorge.

Banco, on a dit, mais c’est une combi d’été, qui est sortie sur le site à la fin de l’été… donc on a six mois avant de commencer à la coudre pour pouvoir la porter à la bonne saison.

Puis Tissu Hemeurs est passé par là, m’a proposé de choisir un tissu sur le site. Youpiii ! J’en ai passé, un temps fou, à zieuter dans tous les onglets… et puis, je suis tombée sur les lins, et j’ai repensé à Copenhague.

J’ai choisi un lin et viscose noir souple et avec une certaine tenue. Ce n’est ni très original, ni très facile à prendre en photo, mais c’est une matière que je voulais tester depuis longtemps. J’ai reçu quelques jours plus tard un très joli tissu, agréable et facile à travailler.

Copenhague de Orageuse patterns, taille 36 d’après le tableau des tailles.

Je correspond presque entièrement au 36, mais comme d’habitude c’est un peu grand pour mon gabarit un peu curieux, je devrais le savoir. Je pense tout de même que, globalement, le tableau des tailles de Orageuse est bien construit.

La couture a été longue et laborieuse. C’est une pièce importante, avec de nombreux détails techniques assez délicats (le triangle de l’ouverture au dos, les poches passepoilées, même les bretelles). Pour mon lin et viscose, j’ai utilisé un entoilage très fin H180, qui me paraît suffisant. J’ai posé une fermeture éclair classique (un jour, peut-être, je testerais les fermetures éclairs invisibles), qui vient aussi de chez Tissu Hemmers.

La combi m’a bien plu quand je l’ai enfilée (ainsi qu’Au Gentil Mari, ce qui n’est pas toujours gagné), j’ai trouvé l’association tissu/modèle réussie. Ce lin/viscose est super agréable à porter. Il se froisse un peu, mais c’est ce qui fait tout son charme, pour la sudiste que je suis, et j’adore porter ce tissu (même dans le froid hivernal, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour prendre nos photos !). L’ouverture au dos reste quand même compliquée à réaliser et fait quelques plis au bas du buste : pour la prochaine, je raccourcirais le buste de deux ou trois centimètres.

Alors, ce soutien-gorge, on le voit ou pas ?

Il me reste une petite chute de mon lin et viscose, je pense l’essayer sur une coupe plus simple… Patrones, vous connaissez ? Celui de novembre ?

Je parlais de nombreux Duo : le deuxième Duo, c’est la tenue elle-même, « un duo chic » (ou « duo en lin » ou « duo de réveillon » ? J’hésite), dans l’idée de participer au concours « les deux font la paire » de Thread & Needles.

J’ai cousu une combinaison d’été, certes, mais je ne vais pas attendre juin 2017 pour la porter, non ? J’ai donc ressorti une veste cousue il y a longtemps dans un joli lin et soie (et un satin de coton pour la doublure) mais… patronnée par mes soins, donc pas terrible, il faut le dire. J’avais, à l’époque, agrandi le modèle pour enfant de la veste courte Haute Hippie Crop de Calie Faye (qui ne semble plus distribuée). La veste que je m’étais cousue, mal taillée aux emmanchures malgré mes deux toiles, était importable.

Il fallait donc rectifier ces emmanchures ! J’ai réutilisé le patron testé et approuvé d’un tee-shirt Burda que je porte souvent, cousu pour le défi Burda d’août 2015.

Voilà donc mon dernier Duo : une cousette nouvelle associée à un recyclage. Toujours dans les tissus que j’aime absolument : du lin, de la soie, de la viscose.

Et une tenue de réveillon, une !

Un petit manteau pour enfant, trop beau.

Le modèle est parfait en tout point.

D’abord, la coupe : de grande qualité. Tout tombe parfaitement. La carrure est remarquablement dessinée.

Pour ne rien gâcher, il nécessite peu de tissu, ce qui m’a permis de réutiliser la petite chute du beau (et bien chaud) lainage bleu dur utilisé pour mon Caramel jacket (ainsi que la doublure à carreaux violet, les deux tissus rachetés d’occase mais qui proviennent du marché de Saint Pierre, il me semble).

En plus, il est super classe, non ?

Manteau pour fillette 138 du Burda 11/2016. Cousu en taille 122 pour La Grande Fille de 6 ans et 115 cm.

J’ai volontairement cousu la plus grande taille, dans le but d’utiliser au maximum mon petit coupon d’à peine plus d’un mètre et finalement, le manteau ne fait pas trop grand (excepté les manches, retroussées d’au moins 6 cm).

Une seule modification : pour ce modèle, les bords du manteau sont laissés à cru (tissu et doublure doivent être superposés endroit contre envers et juste surpiqués). Hors de question de laisser des bords non finis : j’ai cousu encolure et bords devant endroit contre endroit, retourné sur l’endroit et surpiqué à un demi centimètre ; c’est très propre pour mon tissu très épais.

J’ai même réussi à caser les poches dans le coupon (indispensable pour ramasser les petits trésors, les poches).

J’ai beaucoup hésité pour la fermeture. Le manteau étant un peu grand, les pans du devant se superposent largement. Une fermeture à brandebourg aurait permis de maintenir fermé le manteau cette année, mais ça l’aurait rendu trop petit pour l’an prochain (et si j’avais décousu, dans un an, le brandebourg posé cette année, cela aurait laissé des traces).

Bon, je ne sais pas si vous suivez le dilemme ?

La Petite Fille, hyper conciliante, n’a pas souhaité que j’ajoute une fermeture, ce qui m’arrangeait bien, il faut le dire.

On a décidé qu’on déciderait l’an prochain.

Et pour le dos, la grande classe encore. Ces plis me ravissent.

Et ils semblent ravir aussi La Petite Fille, qui commence à être un chouïa exigeante sur les vêtements maintenant.Tant mieux ! Si j’arrête de coudre pour elle, ça en fera plus pour moi.

Et les copines, elles ont cousues pour elles ?

Couds toujours et le tuto de la robe 112 du 12/2016

Fifi Brin de fil

Anne Françoise

Asaspatch

SB Créations

Céline

Clo&clo

Cha Ki Kou

J’ai donc cousu : la salopette.

Elle m’a tapé dans l’œil dès que je l’ai vue, bien sûr. J’en voulais une depuis longtemps, mais j’avais des critères spécifiques. Il fallait une salopette facile à faire (et pas avec des milliards de détails genre jeans cinq poches). Il fallait aussi une salopette confortable, bien coupée, et puisque c’est l’été, assez fraîche à porter.

Modèle :  109 Burda 07/2016, taille 72.

Tissu : popeline fil-à-fil Étoffe des Héros, toute douce et légère, encore à la vente.

C’est un modèle en taille longue : la stature est de 176 cm, je mesure 165 cm, mais je n’ai fait aucune retouche. Les bretelles nouées permettent d’ajuster le buste parfaitement et j’ai même rallongé les jambes de quelques centimètres. La fourche est peut-être un peu basse, mais c’est ainsi que j’aime porter mes pantalons en ce moment.

La petite poche sur la bavette est typique.

La taille est très confortable avec cette fermeture à pont, boutonnée des deux côtés sur une sous-patte coupée dans le biais et cousue sur le haut des dos de pantalon.

Le dos est assez large, ce qui est le dernier de mes critères. On peut porter n’importe quel petit haut sous cette salopette.

Et voici les défis de juillet !  (désolée pour le retard les copines et bravo pour les tutos mensuels)

Johanne et le tuto mensuel

Kamika

Fifi Brin de fil et le tuto en format pdf

Chrisou

Claire

Anne Françoise

Mais cette fois, c’est vous qui choisissez le modèle.

Ah…. un mois sans casse-tête pendant des jours, à décider quoi coudre ! Je coudrais le modèle qui aura remporté le plus de voix parmi les commentaires.

Et on avait parlé d’une petite surprise, non ?

J’ai cousu une écharpe toute légère, en soie sauvage couleur champagne, bordée de dentelle et terminée par un coton rebrodé de lurex. Elle sera parfaite pour une sortie à l’opéra ou une soirée d’été.

Elle est pour vous !

Je ferais un tirage au sort parmi les commentaires (même ceux qui ne se prononcent pas sur le modèle à choisir). Cliquer ici pour celles et ceux qui n’ont pas le magazine. Le petit jeu  est prolongé, il s’arrête le 19 mai à 18h.

Alors, on coud quoi pour juin ???

Et toujours avec les copines !

Johanne

Kamika

Fifi Brin de fil

Anne Françoise

Et Lune bleu

et puis Chrisou !

Modèle 110 Burda 05/2016 en taille 36.

Aucune retouche, absolument parfait pour mon 38-40 de tour de taille et 34-36 de tour de hanches.

Tissu Linna Morata, superbe natté de coton d’une grande douceur mais… et les raccords ?

Attends, je te mets la photo en noir et blanc pour que tu apprécies mieux les raccords.

Bon, pour les côtés c’est moins raccord, mais à peine, hein !

L’empiècement dos est coupé droit, mais pas celui devant qui a d’improbables courbes, qu’on ne voit d’ailleurs pas vraiment sur mon imprimé.

Petite note aux copines du Grand Nord : non, non, je ne me balade pas comme ça dans la journée. Dès les photos terminées, j’ai sauté dans mes trois couches de vêtements, avec lesquels j’étais arrivée !

Et bien, voilà encore un vêtement particulier, mais que j’aime particulièrement vu son confort absolu et son aspect pratique +++

Alors, deux petites com’ pour terminer.

D’abord, j’ai besoin de ton avis. Il me reste suffisamment de ce précieux tissu pour me couper :

• un top inari pour faire l’ensemble (mais est-ce bien à la mode ?)

ou

• un ensemble crop top  et jupe culotte pour La Petite Fille de 6 ans.

Vu l’imprimé, la question se pose, non ? Un petit commentaire m’aiderait à choisir je pense

Et puis surtout, le mois prochain ce sera mon 24e défi Burda. Pour l’occasion, c’est toi qui choisi mon défi, le vêtement que je couds ! Et puis il y aura un petit cadeau, aussi…

RV à la réception du Burda de juin !

Et les défis des copines :

Johanne

Kamika

Fifi Brin de fil

Anne Françoise

Mon bac à recyclage déborde. Ce défi proposé par Johanne tombait à pic. Voici les pièces sélectionnées :

 La jupe en dentelle est transparente ; la jupe de grossesse en jean très peu extensible était très inconfortable pendant la grossesse et à présent elle n’est plus utile. De plus, j’ai envie d’une nouvelle tenue.

Tadaaam !

Et vive la couture et vive la couture et vive la couture !

Le haut reste transparent mais au moins, on peut mettre un débardeur en dessous. Pour créer les emmanchures, j’ai utilisé un patron burda de tee-shirt déjà testé. Les ourlets sont cousus à la main en repliant une fois le bord surjeté. Évidemment, les côtés du top sont plus longs que les devants et dos.

Pour la jupe en jean, la transformation est minime, juste une adaptation à ma taille. J’ai conservé la ceinture en jersey, particulièrement confortable, en la réduisant en hauteur et en largeur. J’ai même conservé l’élastique réglable et le bouton, quelle feignasse !

Les photos sont en intérieur, il fait un peu froid pour sortir les gambettes. Un petit chèche ne serait pas de trop d’ailleurs.

Il s’agit d’un modèle Burda de décembre 2015 en jersey de viscose. Si le modèle vous plaît, n’achetez pas le burda, attention mesdames et messieurs, je vous donne les indications pour coudre ce modèle d’une très grande difficulté !

Dans un coupon de 1.5m de côté, replier envers contre envers le coupon pour former un triangle. Surjeter les côtés en laissant une ouverture pour retourner. Retourner sur l’endroit. Fermer l’ouverture à petits points.

Voilà !

Bouh la tricheuse !

En même temps, le stylisme c’est un métier.

En accompagnant une copine en virée shopping (une copine enceinte, du coup je n’ai pas pu m’empêcher de lui coudre un petit quelque chose, on pourra en reparler) je suis tombé sur une jolie boutique et surtout sur cette tenue :

Après essayage (« merci madame, je vais réfléchir ») il s’avère que l’objet de mon désir n’est autre qu’un haut en jersey type Victor de République du chiffon, avec des manches et une écharpe séparée. Quand au pantalon, il est « à fourche descendue » d’après la vendeuse (« j’adore les sarouels ! » j’ai dit. « Les sarouels ne sont plus à la mode » elle a répondu avec un gentil sourire). Le pantalon « à fourche descendue » est en fait un pantalon un rien loose comme celui du burda que je disséquais pour le défi de janvier.

Le tout dans des matières bien chimiques.

Je n’allais pas acheter la tenue, non ?

Top Victor taille 34, rajout de manches en prolongeant le mancheron de quelques centimètres. Tissu : jersey de lin noir Toto.

Pantalon 119 A de Burda 01/2016, taille 76 (soit un 38, c’est un patron en taille longue) au niveau de la taille puis 72 (soit un 36) cinq centimètres en dessous, pour que le pantalon descende bien sur les hanches et obtenir « la fourche descendue » (bouh la tricheuse ! bis). Tissu : lainage gris assez souple, fin et qui se froisse un peu.

Bien ample

Avec des poches passepoilées (et un repassage approximatif, mais les photos ont été prises après un bon repas…)

Pas très flatteur comme silhouette, mais confortable ! Depuis ces premières photos, prises en janvier, j’ai porté plusieurs fois ma tenue, toujours très agréable.

Combinaison Burda 110B 02/2016. Taille 34 pour le haut et 36 pour le bas (sans toile, l’avantage avec Burda c’est qu’on finit pas bien connaître sa taille

Attention, chaque photo montre un détail qui a nécessité deux journées heures de couture.

Tencel noir et boutons de mon stock.

Parement de jambe (j’avoue ne pas encore parfaitement saisir l’utilité… si ce n’est que le montage de la poche sur la hanche est bien fini et bien propre.)

Poches plaquées poitrines, pattes d’épaule avec bouton cousu-qui-ne-sert-à-rien, bouton pour retenir la manche quand on la replie (c’est quand on a chaud, bientôt, bientôt).

Pli central repassé, poches passepoilées qui coupent les plis dos.

Zoom sur les poches passepoilées : ben oui, tu sais combien de temps ça m’a pris, les poches passepoilées ???On arrive sur la fin : ceinture avec doubles boucles, braguette, plis devant piqués (pas seulement bâtis, hein, piqués ! Ben oui, tant qu’on y est…).

Par contre, l’ourlet est simple, ça commençait à bien faire.

Des mois que je bassine toute la maisonnée parce qu’il me manquait une combi-pantalon : et bien voilà, je l’ai. Cette combinaison est un sacré morceau : mon temps de travail se compte en demi-journées, non pas en heures. En même temps Burda a bien prévenu sur la page de présentation : il s’agit d’un pantalon et d’une chemise, qui, tout à fait par hasard, sont assemblés grâce à une ceinture. En plus, chaque étape de couture nécessite minutie et technique, avec les innombrables détails, boutons, pattes, poches et parements.

Jusqu’au dernier moment j’ai cru ne pas finir mon défi : mais il y a trois jours,  juste au bon moment pour me remonter le moral, Johanne m’a envoyé un joli  cadeau (je suis une des quatre gagnantes de son bloganniversaire)

Un tee-shirt Burda, taille parfaite, couleurs parfaites, finitions en jersey parfaites qui force mon admiration, et même des trousses (avec des douceurs à l’intérieur) pour mes filles !

Merci Johanne !

Pour voir son défi, et ceux des copines :

Johanne

Kamika

Fifi Brin de fil

Anne Françoise

Et en guest : Claire !

L’ensemble est terminé depuis cet été, mais je ne l’étrennes que pour Noël : voici enfin les photos de mon premier tailleur de-toute-ma-vie (et pour lequel j’ai déjà subi les moqueries subtiles de Pépé : « Allez la Mère Noël ! ». J’ai donc immédiatement conclu le serment absolu avec moi-même de ne jamais rien lui coudre).

Modèle 123 du Burda 05/2015. Taille 36

La veste du tailleur est déjà visible depuis mai ici. Voici donc le pantalon qui complète mon défi Burda du mois de mai 2015.

J’ai cousu une taille 36, qui normalement doit descendre sur les hanches… mais pas sur les miennes. Je suis en morphologie H, pas comme une vraie femme devrait être, apparemment : j’aurais du coudre la ceinture en 38 ou 40 et revenir au 34 du patron dix centimètres après la taille. Cette fois j’ai compris, je l’ai déjà appliqué mais… chut ! work in progress, à venir dans un prochain message.

Le tissu est un lainage couleur framboise (pas du tout rouge, franchement !) encore issu du déstockage d’un atelier lyonnais.

Le métrage était un peu juste : j’ai cousu des bandes de tissus un peu comme des revers, pour rallonger la longueur des jambes.

Porté avec un body Petit Bateau offert il y a presque dix ans, mais dont on revoit le tissu en maille et lurex dans les collections de cet hiver, sur fond de feuilles de murier-platane jaunissantes.

Tous mes vœux de belles coutures à tous !

Combinaison 123 du Burda n°187 du  07/2015, réduit à la taille 34.

Depuis quelques mois, j’ai une soudaine nostalgie pour les imprimés provençaux de Souleiado (par ailleurs complètement inaccessible à ma bourse) alors que je trouvais ça kitchissime jusqu’à l’an dernier.  Peut-être est-ce le discret maraboutage de mon morceau de tissu de la très belle marque Les Indiennes de Nîmes, qui reposait -sagement?- dans mon armoire depuis un an ?

Je l’ai fait. J’ai coupé dans mon tissu moutarde, mi-provençal mi-wax, pour réaliser une combinaison (encore) qui porte le doux nom d’Aéré.

Aérée, elle l’est, effectivement. J’ai du reprendre les bretelles de 6 cm (d’ailleurs je conseille vivement de faire une toile pour retailler les bretelles et ainsi les conserver en une seule pièce) ainsi que le carré du décolleté, trop baillant du coup.

Alors oui, j’aime beaucoup, merci de demander. C’est confortable, original et provençal. Mais je pense bien être la seule à apprécier…

D’autres défis Burda chez

Johanne

Anne

Ninon

Sophie

Kamika

Bravo à toutes pour ces jolis défis !

A peine trois jours (serait-il possible que j’exagère ?) avant une réunion de famille du mois de mai, je me suis rendue compte que ma tenue devrait absolument comporter une jupe-culotte. C’est une obligation, il n’est pas question de discuter. Sauf que je n’en possède pas dans mon placard, et qu’il n’est pas envisageable de faire les boutiques pour acheter un vêtement que je sais coudre.

Au boulot, donc !

Modèle 113 A du Burda 04/2015, taille 34 que-j’aurais-du-mieux-mesurer. Porté avec le spencer du défi Burda du mois de mai, déjà présenté ici.

Le tissu est un satin de coton de chez Toto et tout le monde reconnaîtra des ballerines El Naturalista (qui finiront un jour dans mon compost, il paraît).

Quelle prétentieuse d’avoir coupé en 34 ! Car les femmes selon Burda ont une taille de guêpe. J’ai donc du démonter trois fois la ceinture (ainsi que la braguette) pour pouvoir rentrer dans mon pantalon, en diminuant les pinces afin de récupérer de l’ampleur. Il était donc, en réalité, inutile de recommencer la braguette, mais à vouloir aller trop vite au lieu de réfléchir, on perd beaucoup de temps (alleeeezzz… je suis sûre que je ne suis pas la seule…)

L’avantage, c’est qu’au bout de la troisième fois, le montage de la braguette est nickel.

Les agrafes sont une récup’ de dernière minute sur un pantalon destiné au recyclage. Les chaussures, les agrafes… aujourd’hui c’est donc un message écolo-recyclo-textile.

Vive la couture ! Vive les jupes-culottes !