Modèle 124 Burda 06/2012, taille 34.

Et en plus, il est couleur chair !

Oui mais, c’est une dentelle (Tissu Choc), et en plus je le porte avec ma robe en lin Twinkle sew de 2012. C’est une robe en lin, et on admettra que l’aspect froissé est tout à fait naturel.Alors ça passe, non ?

Dites, les copines, qui coudra la robe Castelbajac (burda 12/2014) pour le défi de novembre, avec Couds toujours et moi ?

Couds toujours

Fifi Brin de fil

SB Créations 

Kamika

And she sew again

Couleur myrtille

Coudre ou ne pas coudre

Voyons voir ça…

Kochi Kimono, Papercut, taille XXS, pour moi. Viscose  Toto

Kochi Kimono, Papercut, taille S, pour La Grand-Mère. Soie vert amande issu de mon éternel déstockage d’un atelier lyonnais.

Ce patron est vraiment sympa, facile à coudre, bien expliqué et joli. J’ai eu toute de même une hésitation devant le grand nombre de liens sur les côtés, qui permet certes de pouvoir nouer son kimono dans un sens ou dans l’autre, mais qui pendouille lamentablement une fois qu’on a choisi un côté.

Non mais finalement, tant pis, j’adore ce kimono.

Non seulement il est confortable, mais je trouve qu’il va avec une bonne partie de ma garde robe.

Le décolleté est bien maintenu en place par les liens.

Bref, j’ai cousu deux kimonos.

Trente ans plus, le temps est venu de s’en séparer, mais pas n’importe comment : La Grand-Mère a légué sa jupe en donation du vivant à sa Zélie Décousue de fille… moi. Et j’ai bien compris qu’il fallait la porter, cette jupe.

La taille était haute, avec beaucoup de fronces, un peu juste pour moi et peu seyante au final. Après avoir tourné autour de la jupe pendant trois ans, j’ai profité d’un rangement massif de mon coin couture pour la ressortir, découdre sa ceinture… et lui en marier une autre !

L’élastique argenté provient d’une mercerie belge, dégotté et envoyé par une copinaute épatante . Merci Anne !!! J’ai finalement gardé cette merveille pour moi

La jupe est devenue taille basse, les fronces sont moins importantes.

Pour l’accompagner, j’ai récidivé dans le Blanc T shirt de Blank Slate pattern , déjà cousu en blanc le mois dernier en version blanche. Taille XS à nouveau, jersey Petit Bateau noir, finitions à la main, tout pareil.

Alors, téléportation dans les années 80 réussie ?

Pour admirer les autres défis recyclage, c’est chez Couds toujours.

Évidemment, j’aurais pu me contenter d’un modèle sobre… mais non.

Modèle 104 Burda 07/2017 gradé en taille 68 (grande taille).

Twill lamé champagne de Étoffe des Héros, petite merveille en soie et synthétique, avec de sublimes reflets nuancés.

La couture de ce bomber n’a pas été aisé. Le tissu est solide et facile à manipuler malgré sa fluidité (c’est l’avantage des beaux tissus, qui fait oublier leur coût), mais il y avait des poches passepoilées.

Les poches passepoilées, c’est encore, pour moi, comme si je courrais un 10km au talent. Je révise vite fait la technique avant et je zappe l’entrainement : résultat, j’ai passé une journée entière de couture à reprendre les détails, les poches montées à l’envers, les petits trous de la couture…

Une fois les poches montées, le reste n’est pas allé sans mal, car évidemment j’ai poursuivi au talent, sans lire jusqu’au bout les explications que je croyais maîtriser : mais personne ne maîtrise le burda (en tout cas pas moi). Il vous rappelle régulièrement la définition d’humilité.

Par exemple, le col entoilé ET rembourré s’est retrouvé simplement entoilé de vlieseline volumineuse. J’ai aussi réalisé les coutures d’assemblage de la doublure au bomber à la main, mais ça, je préfère.

Doublure en coton « filet », très ajouré, de chez Ellen à Troyes.

Pour diverses raisons, le repassage est en option, so sorry.

Bonne rentrée à tous.tes !

Et bonne rentrée aux copines du défi :

Couds toujours

Fifi Brin de fil

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Kamika

Et peut-être plus tard…

Coudre ou ne pas coudre

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Filiz

Une travailleuse, pour les nouvelles et les nouveaux, c’est cette boite à couture qui s’ouvre par étages et laissant apparaitre plusieurs compartiments.

Directement sortie d’une vieille grange, elle n’était pas en bon état… Le bois était terni et poussiéreux, l’intérieur capitonné avec un carton vieilli et le dessus ornée d’une tapisserie hors d’âge.L’intérieur en velours cartonné a disparu pour laisser réapparaitre le joli bois d’une teinte foncée.Et la hideuse tapisserie est remplacée par un bienheureux tissu en liberty Lou Lou Isabel, chute d’un coupon offert par ladite Grand-Mère il y a bien longtemps, et depuis transformée en robette.

Alors La Grand-Mère, elle te plait ?

Les modèles sont très actuels, très proches des vêtements que l’on peut trouver en magasin. Après la robe de cet automne, je suis à nouveau passée à l’acte sur une salopette du mois de juillet.

Peto minimalista, modèle 16, Patrones n°375, taille 38 (taille espagnole). Lin et coton Toto.

Blanc T shirt en jersey Petit Bateau (à retrouver en fin d’article).

Le numéro 375 n’est pas publié en France : la revue Couture actuelle est bimensuelle et ne traduit donc qu’un numéro sur deux de la revue Patrones.

Je n’étonnerais certainement personne ici en présentant une salopette. Celle-ci m’a beaucoup plu pour son aspect minimalista. J’aime beaucoup les coupes épurées, c’est classe et facile à coudre.

L’aspect minimaliste du montage m’a beaucoup intéressée aussi. Je n’ai, en effet, pas compris grand-chose aux explications en espagnol. Je peine d’ailleurs lamentablement à terminer un autre modèle Patrones, une robe, jamais encore évoquée ici, car, même en ayant passé des heures sur Google traduction (mon dictionnaire du lycée a déclaré forfait immédiatement), je ne comprends pas grand chose à l’espagnol de couture. Au passage, j’en profite pour signaler que les planches de couture de Patrones sont difficiles à lire, et que les modèles ne sont présentés qu’en trois tailles. Que celles et ceux qui démontent traditionnellement mon Burda d’amour se taisent enfin.

Nous parlions d’un montage minimaliste, donc : les bretelles sont simplement cousues en haut de la bavette. Le devant se compose d’une ceinture et deux poches italiennes. L’ouverture se fait à l’aide d’un zip sur le côté.

Le dos est dans la même veine. Seul un empiècement dos, indispensable pour suivre le bombé des fesses, vient rompre la monotonie du modèle.

J’ai quand même dû réfléchir pour le montage des bretelles. Il était prévu une boutonnière sur les bretelles dos, et un bouton à coudre sur la bavette dos pour les attacher. Cependant, les bretelles étaient un peu trop courtes : pour éviter de tout démonter, j’ai bidouillé un montage à la main, bord à bord de la bavette dos. La stature n’est pas indiquée sur mon exemplaire de juillet, mais la stature du 16 ans est de 168 cm, comme Burda. Je reste donc dubitative quand à la longueur prévue pour ces bretelles.Pour accompagner la salopette minimalista, j’ai cousu un Blanc T shirt de Blank Slate pattern… blanc, quelle originalité ! C’est le deuxième, après le psychédélique ici, en taille XS cette fois, soit une taille en-dessous par rapport au tableau des tailles. Je préfère cette taille-là, les épaules sont mieux ajustées (mais j’ai une carrure plus petite que les mesures habituelles). J’ai seulement repris l’encolure en traçant celle de la taille M.

Le fait que ce soit ma deuxième tenue en beige et blanc, après celle-ci, révèlerait-elle un début d’obsession ?

Bel été à toutes et à tous.

Robe 117 Burda 06/2015, gradé en taille 34. Viscose Toto.

Cette robe est un modèle particulièrement simple : une pièce de patron pour le devant et le dos, sans aucune finition au décolleté.

J’ai ajouté les finitions pour le décolleté en posant des biais coupés dans le tissu en guise de parementure, comme pour les emmanchures.

Le tissu n’est pas coupé en double au pli, mais en deux morceaux. Par manque de tissu, j’ai du coupé le dos en double, et mes finitions sont moins bien réussies (ce qui déterminera que c’est le dos, et pas le devant, vu que les deux sont identiques par ailleurs).

Le bas est terminé à l’aide d’un ourlet roulotté à la surjeteuse, pour conserver la fluidité de la bête.

La longueur maniaque de la robe est déterminée pour être la plus longue possible, mais sans traîner par terre, soit à un centimètre de sol quand je suis pieds nus (donc environ trois centimètres du sol quand je suis chaussée… à plat, bien sûr, je ne vais pas risquer en plus la gamelle en portant des talons avec un vêtement de cette longueur simplement pour cacher mes poils qui repoussent #instantglamour).

Et puisqu’on parle de robe… Avec Mme Coudstoujours, on a eu une furieuse envie de se coudre une nouvelle petite robe en laine Castelbajac, en plein mois de juillet (mais je rappelle qu’on était proche de la frontière belge, à Bar-le-Duc, sous la pluie, tout de même).

C’était cette petite robe-là : modèle 136 Burda 12/2014

Pour diverses raisons, il nous en faudrait une deuxième, et on a pensé qu’elle pourrait devenir le défi burda du 1er novembre. Alors les copines, vous êtes partantes ? Vous avez cousu quoi pour ce défi burda d’août ?

Couds toujours

Fifi Brin de fil

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Filiz

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Coudre ou ne pas coudre

… M. Décousue me propose de traverser la France afin de passer un moment en amoureux à Bar-le-Duc pour le premier week-end de juillet, date de la braderie de l’usine de Bergère de France… Beaucoup mieux que Venise !

Juillet 2017…

Nous voici donc à Festi laine pour la braderie annuelle de BDF !!

L’idée est de reconstituer mon stock pour les trois années à venir et… de revoir @coudstoujours !

(Sur cette photo, nous préparons la mise en scène du shooting. L’idée : se prendre en photo, vautrées dans les bac de pelotes).

Je m’en veux encore un peu… mais, juste après avoir salué @coudstoujours, je l’ai lâchement abandonnée. Faible, très faible devant l’immensité de l’événement, j’ai laissé mon amie couturière en plan, à discuter avec M. Décousue, pendant que je fouillais méthodiquement chaque bac débordant de paquets de dix pelotes.

Mais cette histoire-là, elle l’a déjà raconté ici.

Bien évidemment, j’ai très rapidement réussi à faire un choix définitif entre les quarante paquets de pelotes pré-sélectionnés, dans le but cruel (et tellement prosaïque) de respecter mon budget établi depuis six mois.

Et en plus, @coudstoujours m’a tenté avec un tissu GOTS les Trouvailles d’Amandine !!! Que finalement nous n’avons pas pris, rassurons nos banquier.es. Mais nous reparlerons de ces tissus à la fin de l’article…

Le nez enfin levé des bacs et des pelotes, nous avons pu profiter du Festi laine, ainsi que de la très jolie ville de Bar-le-duc.

On remarquera les températures exquises, qui m’ont permis de ressortir en plein mois de juillet mon teddy Rosa, un foulard en soie ourlé à la main (Toto) et mon sac Milwaukee. Nos tenues sont celles du précédent défi Burda.

Et au milieu de la rivière, une œuvre d’art très personnelle, dans le cadre du Festi laine. Ça en jette, hein ??

Pour en revenir aux tissus des Trouvailles d’Amandine, Amandine Chadessolier recherche des ambassadrices pour ses tissus bio et GOTS (voir son instagram) et bien sûr, je me suis proposée ! Ces tissus m’inspirent… Iriez-vous poster un petit commentaire pour soutenir ma candidature ? C’est par ici, et un grand merci.

Modèle 102 B du Burda 05/2017. Taille 36 modifiée.  

Lin réversible jeans/vert tilleul Tissu choc, collection 2011.

Un lin tellement beau des deux côtés que j’ai eu envie de prendre l’envers en photo.

Je mesure 1,65m : je trouve la longueur des parements un soupçon long. Je retirerais 5 cm en tout sur chaque parement (donc 2,5 cm en moins de longueur) si je venais à refaire ce modèle.Le pantalon ne comporte aucun ourlet. Comme pour mon dernier défi burda, les parements sont nombreux sur le pantalon (parement pour le bas des jambes, pour le haut de la poche). C’est une technique très utilisée par burda ces derniers temps on dirait !Autre remarque : je pense que les tailles ont changé. Mon poids et ma taille n’ont pas bougé, j’avais donc, au départ, coupé mon 36 burda habituel.

Trop grand.

J’aurais pu m’en douter : depuis plusieurs mois, mes hauts, pourtant gradés en 34, sont toujours trop grands.

Burda aurait-il changé ses tailles sans nous le dire, hummm ? C’est fort contrariant, ça m’a fait perdre un temps fou cette histoire : au moins trois heures. La première fois c’était de ma faute : j’ai du découdre la ceinture parce que je ne l’avais pas entoilée (pour que le pantalon soit le plus léger possible à porter par ces fortes chaleurs). Mal m’en a pris : le pantalon était trop grand, j’ai pensé que c’était à cause du manque d’entoilage.

Que nenni ! Il n’y avait pas que ça, il y avait aussi une taille en trop…

Pour rectifier la taille, et achever mon défi à temps, j’ai raboté à tronçonneuse : j’ai enlevé un centimètre à chaque couture côté (donc deux centimètres en tout de chaque côté). La taille est à présent parfaite, mais les poches ont beaucoup rétréci. J’ai donc décousu la boutonnière de chaque poche afin de ne pas surcharger ma poche devenue lilliputienne.

Les explications de la poche dos m’ont un peu désarçonnée, mais c’est finalement très simple à coudre : j’ai mis un petit tuto en fin d’article.Ces déboires étant résolus, j’en viens donc à la conclusion : le pantalon est parfait. La coupe est superbe comme toujours pour les pantalons burda… si, bien sûr, on couds la bonne taille.

Et avant de regarder le tuto pour la poche, on peut aller admirer les défis des copines :

Couds toujours

Fifi Brin de fil

Kamika

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Couleur myrtille

Filiz

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Coudre ou ne pas coudre

Tuto pour la poche.

J’ai cousu le modèle A avec la poche dos, qui est d’une grande simplicité à monter, mais dont les explications sont particulièrement mal traduites.J’ai donc pris le relai

Voici les deux pièces de la poche dos. La pièce C, 13,5*19, à couper une fois. Le parement de poche D, 16*19, à couper une fois.

Vue suivante sur l’endroit.Lisons ensemble

« Poche dos : piquer le parement (d) au bord supérieur de la poche (c). »

Vue suivante sur l’envers.« Coucher les surplus de couture dans le parement, repasser ; » « replier sur l’envers le surplus du bord en face de la couture, repasser. »

« Plier le parement en deux, endroit contre endroit, piquer ses extrémités pour les fermer. »

Vue suivante sur l’endroit.

« Retourner le parement sur l’endroit, repasser, à la suite, replier sur l’envers les surplus des bords de la poche, repasser. »

Vue suivante sur l’envers.

« Sur l’envers, coudre le parement sur sa couture de montage. »

Vue suivante sur l’envers. Je n’ai pas cousu à la machine ; j’ai préféré réaliser quelques points à la main sur l’envers pour coudre le bas du parement.

C’est à ce moment qu’il faut réaliser la boutonnière.

« Poser la poche sur le dos de pantalon droit, contre ses lignes de position, piquer au ras des bords ».

Elle n’est pas belle, ma poche ?

Lilas de Ikatee, taille 7 ans et longueur 8 ans, pour ma jeune crevette de bientôt 7 ans.

Viscose flamands rose de Mondial tissu (collection de l’année dernière), déjà utilisé pour cette blouse. Passepoil violet trouvé aux puces des couturières, déjà vu lors du dernier défi burda.

Aaaah, elle a de l’allure, cette robe. Elle me plait beaucoup et ravie La Petite Fille. Le volant est charmant, la coupe est superbe. La robe est assez ample pour être confortable par des températures élevées, mais le décolleté est bien patronné et couvre suffisamment le col et les épaules.

Bon, maintenant, abordons les difficultés.

Déjà, le passepoil et moi, nous avons besoin d’un break. Les finitions de la parementure au passepoil sont dignes d’une pucelle de la couture, qui aurait les bras plâtrés de surcroît. Malgré mes multiples points de bâti, le résultat est assez vilain.

L’encolure est moyennement réussie, enfin, ce n’est pas le pire. J’ai cousu du ruban de soie en guise de fermeture.

Les finitions au biais des emmanchures sont grossières, mais là, j’avais envie d’en finir au plus vite.

Finalement, la robette plaît beaucoup à La Petite Fille, qui la trouve confortable et jolie, mais franchement, que personne ne s’abaisse à regarder le détail des finitions.

Je referais certainement ce modèle, déclinable de multiples manières en top, blouse et robe, en version été comme hiver, mais je le simplifierais. Je pense supprimer la parementure et l’ouverture devant, ajouter une patte indéchirable au dos pour le passage de la tête. Je garderais ainsi la belle construction du modèle mais sans m’imposer les difficultés techniques.

Je veux bien passer trois semaines à broder ma blouse, mais pour les vêtements d’enfants, vu la dure vie qui les attends, je suis moins motivée.

Ne me dites pas que je suis la seule mauvaise mère ? Si ?

Voici d’ailleurs le défi de juin, sous le soleil et les grappes de genêts.

Chemisier 124 du Burda 05/2015. Viscose très fine Mondial Tissu. Gradé en taille 34 et toujours bien ample.

Pour mémoire, le top d’origine ressemblait à ceci

Coudre ou ne pas coudre avait déjà cousu ce modèle pour sa sortie… en mai 2015 (Oui, Anne Françoise, ça fait un bail qu’on se connait à présent !!). Nous étions alors au défi Burda ancienne formule, quand nous cousions exclusivement un modèle du magazine en kiosque.

Mais l’ouverture du devant, en goutte, ne m’a jamais plu. C’est la réalisation de ludivineem, découverte l’été dernier, et cousue sans cette ouverture, qui m’a relancée dans l’idée de coudre ce délicat modèle.

J’ai aussi modifié un peu l’encolure (quelques centimètres à peine), en rajoutant du tissu sur la ligne d’épaule et en creusant un peu le décolleté.

J’ai ajouté un passepoil, l’intérêt principal du modèle à mon avis, et réalisé un biais à cheval pour terminer l’encolure. L’ourlet est simplement roulotté à la surjeteuse, pour conserver la légèreté du tissu… qui vole dans le vent chargé de senteurs…

Du passepoil, très fin, au dos aussi.

Un top en légèreté et en finesse, d’un confort et d’une douceur absolu.

Mais il reste le problème des manches.

Les manches sont d’une belle construction, que j’ai découvert avec ce modèle. Chaque manche est découpée en double sur la pliure d’ourlet. La manche est ensuite pliée envers contre envers, et montée directement sur l’emmanchure. La manche est donc doublée, la pliure constitue l’ourlet (qui n’est donc pas à faire, si on suit bien ?)

Oui, magique, sauf que mon tissu, d’une grande finesse, marque toutes les épaisseurs. Ainsi, l’emmanchure est très marquée et particulièrement disgracieuse.

A refaire, peut-être, dans un tissu un soupçon plus épais.

Vous reprendrez bien un peu de genêt sur fond bleu, avant d’aller voir les défis des copines ?

Couds toujours

Kamika

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Asaspatch

Wallis

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Coudre ou ne pas coudre

Tester les patrons, je crois que j’aime ça !

Après Flint et Bamboo, j’ai testé le mois dernier le pantalon fuselé avec poches cargo, le TR810, qui vient de paraître sur Makerist.

Pantalon fuselé avec poches cargo, Kommatia patterns, taille XS, viscose Mondial Tissu.

J’étais attirée par la proposition d’un pantalon d’été, ample et confortable. La viscose est recommandée pour ce modèle.

Le pantalon est très simple à coudre, et je n’ai lu les instructions que pour les besoins du test.

Je n’ai pas cousu les poches par manque de tissu. Mon coupon de 1.30 m’a juste permis de couper les pièces du pantalon.

Depuis, après le retour des testeuses, les poches ont été remontées, le pantalon raccourci et les jambes un peu plus fuselées.

Et en situation je-pose-pour-la-photo-de-mode, avec mon teddy Rosa, ça donne bien, ou bien ?

Pour l’occasion, voici un vêtement que j’ai mis un mois à coudre… et à broder.

Blouse 116 du Burda 03/2017. Lin viscose noir de Tissu Hemmers.

Dès que j’ai vu cette blouse brodée, j’ai su qu’elle était pour moi. La broderie m’a rappelé mes jeunes années passées à pratiquer la broderie au point de croix.

Sauf qu’à l’époque j’étais exempte d’enfants… et puis c’était il y a longtemps. Le travail de broderie sur cette encolure m’a pris entre dix et quinze heures (j’ai défait et refait à plusieurs reprises. La broderie c’est un art). J’ai remplacé les points de nœud du bord inférieur de l’encolure en cousant des petites perles jaunes.

Le modèle de la blouse m’a beaucoup plus : l’ampleur et les l’épaules dénudées, hyper tendance parait-il. Je voulais bien sacrifier à la mode du moment avec ce si joli modèle : les parements d’épaules rendent vraiment le travail très propre.

Quitte à passer des heures à travailler sur cette blouse, j’ai réutilisé le joli tissu gracieusement offert par Tissu Hemmers, de ma combinaison Copenhague de Orageuse, un lin et viscose noir. J’aime bien ce mélange, il froisse un peu moins que le pur lin et reste parfait pour un haut d’été.

Mon coupon étant un peu juste, les manches sont légèrement plus courtes que sur le modèle d’origine.

Le dos est coupé en deux parties et fermé par deux brides.

Je n’ai pas modifié la longueur de la blouse, elle m’a bien plu : elle peut être laissé libre ou légèrement rentrée dans le pantalon.

Un mois entier pour broder et coudre une blouse… Ma meilleure interprétation de la slow couture !

Alors les copines, qu’avez-vous cousu de beau ?

Couds toujours

Kamika

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et à venir ?

Coudre ou ne pas coudre

La dernière collection des Modelières propose une veste qui me plait beaucoup: la veste Chambard. J’étais particulièrement alléchée par la présentation de ce modèle qui annonçait « Croyez-nous, cette coupe est magique ! ».

Magique ? Je prends.

Veste Chambard, Les Modelières, taille 34. Tissu en jean brut moyennement souple de mon stock et liberty Reiko bleu pour la doublure. Porté ici avec ma jupe culotte Burda de 2015.

En effet, je n’ai pas été déçue. La coupe est réellement parfaite.

J’ai d’abord été impressionnée par la courbure de la manche, qui suit la courbe naturelle d’ un bras qui pend le long du corps.

Le col tailleur se porte droit, je le trouve assez classe. La construction du col est, elle aussi, particulièrement bien pensée : le montage du col devient très facile, presque intuitif.

Les devants et dos sont parfaitement cintrés grâce aux pinces.

Je n’ai pas fait de toile : j’ai donc attendu de coudre la veste et voir comment elle tombait avant de couper la doublure. Vu le tomber parfait, qui annonçait le vêtement réussi, je me suis décidée pour une jolie doublure en liberty.

Le dernier raccord, qui forme le coin entre la doublure et le tissu, n’est pas bien cousu.  Il devrait tomber tout droit. Je dois le reprendre, mais j’avais trop envie de partager cette cousette le plus vite possible

Après plusieurs jours de réflexion : j’ai compris. Si cet ourlet ne tombe pas droit, c’est parce que j’ai ignoré les recommandations du patron. Il fallait coudre, à plusieurs endroits, juste avant de retourner le tout, des bandes thermocollantes qui doivent maintenir la veste. Je n’ai pas réalisé cette étape : un point à la main maintiendra l’angle de ma doublure.

Globalement, je ne conseille pas cette veste aux débutantes : il m’a fallut une certaine expérience technique pour comprendre tous les points de couture.

Allez, quoi ! une belle coupe, ça se mérite. Vraiment Les Modelières, chapeau ! Cette veste, c’est la classe.

Les photos ont été prises lors des journées autour de l’art et de l’artisanat, organisées dans divers lieux, secrets, discrets, magiques, de ma ville. Ici, il s’agit d’un magasin qui vend des vêtements professionnels, au premier étage au milieu des blouses, et au deuxième étage dans un ancien local de confection de vêtements qui accueillait des exposants et des artistes.

Le propriétaire garde précieusement les machines à coudre professionnelles du deuxième étage, dans l’espoir de louer le tout. Autant dire que je me vois déjà en train de lancer une filière textile entièrement relocalisée dans ma région, de la production de lin à la confection des vêtements… un doux rêve ?

La robe que je ne trouverais jamais dans le commerce, ou que je ne pourrais jamais m’offrir mais qui est à ma portée de couturière amatrice.

Modèle 110, Burda 04/2017, gradé en taille 34. Coton graphique Toto acheté en 2011, destinée depuis tout ce temps à une robe babydoll que je ne ferais jamais.

La robe est très simple à coudre : une agrafe au col pour l’enfilage, une forme droite, des poches tout de même.

La seule difficulté réside dans le tressage de l’encolure.

Ce n’est d’ailleurs pas une difficulté technique, mais le temps et la minutie infinie que nécessite la préparation des pièces. Il faut d’abord réaliser le collier, qui comporte dix-huit rubans. Le bâti de la pièce, avec du fil, est indispensable (merci Maman de m’en avoir parlé, et merci aussi de ne pas t’être fâchée quand j’ai dit, en rigolant, que jamais de ma vie je ne bâtirais quoi que ce soit au fil et à l’aiguille quand il existe ces petits instruments si pratiques qui s’appellent des aiguilles à bâtir).

Une fois le collier prêt, on l’épingle, ainsi que le haut de la robe, sur une pièce intermédiaire qui sert de gabarit. Puis commence le temps long du tressage. Les dix-huit spaghettis de tressage mesurait à l’origine 20 cm : au premier essayage, ils étaient trop long, je les ai raccourcis de 4 cm. A présent ils tirent un peu sur le haut de la robe et créent des petites tensions, mais tant pis, car avec les spaghettis raccourcis la robe est à ma taille.

Pinces parfaites.

J’ai rallongé la longueur de la robe : du coup, j’étais un peu gêné à la marche (heu… je veux dire, à la course derrière les enfants). J’ai recopié l’ourlet de la robe Inari, hyper pratique, avec ses fentes sur les côtés et le dos un peu plus long que le devant.

Pour cette robe, j’ai travaillé par petites doses, des demi-heures tous les soirs ou dès que possible. C’était possible car les étapes ne sont pas difficiles à comprendre ou à coudre, elles sont juste longues et fastidieuses.

Alors, ça valait le coup ?

Et les réalisations des copines

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Little Clary

Et… bienvenue à Filiz !