Megan Nielsen offered me to test a sewing pattern. Is yes, of course.

Megan Nielsen est la marque de patrons de couture qui a sauvé mes relations vestimentaires avec mon vélo et avec La Petite Fille en proposant le patron de la Tania Culottes, d’abord pour femme puis pour fille. La Tania Culottes m’a permis de continuer à porter des jupes pour aller travailler avec mon petit vélo (à revoir ici) et a permis d’éviter les négociations infernales avec La Petite Fille, qui voulait bien aller au parc et courir partout, mais pas en pantalon, c’était exclu (voir ici).

Megan Nielsen m’a proposé de tester un patron.

C’est oui, bien sûr.

Flint pants, Megan Nielsen, taille 36. Velours côtelé noir.

Je mesure exactement les 71 cm du tour de taille S, ce qui est très pratique il faut le dire. J’ai trouvé la taille du vêtement fini parfaite : je suis confortable tout en ayant un vêtement parfaitement ajusté.

Flint pants, Megan Nielsen, size 36. Black Corduroy. I measure exactly the 71 cm of waist circumference S, which is very practical it must be said. I found the size of the garment perfect finished: I am comfortable while having a perfectly fitted garment.

La taille est haute, hyper confortable et dessine une silhouette élégante.

Le pantalon s’ouvre et se ferme par ce côté, sans aucune fermeture éclair. La poche n’est pas entièrement cousue, ce qui permet d’ouvrir largement, grâce aux boutonnières, la ceinture, et de la refermer parfaitement. J’ai beaucoup aimé découvrir cet ingénieux système de montage. En effet, en tant que femme, l’ouverture des pantalons par une braguette devant est parfaitement inutile, et présente une difficulté technique supplémentaire.

Zut, quoi ! Vive l’ouverture par le côté ! Et sans zip en plus ! Du coup, Flint se couds très vite, en quelques heures.

Pas très réjouissant le tombé vu de dos, mais franchement, ça ne tombait pas pareil à l’essayage. Le pantalon est large, c’est vrai, et mon velours côtelé n’est pas très seyant, mais je pense que les photos et mon attitude ne sont pas à mon avantage (oui, j’adore ce patron)

Bon… j’avais fait une toile, en fait.

J’ai beaucoup hésité, à cause du tissu, mais, je crois que je vais la montrer.

C’est un rideau.

 Well … I did a canvas, actually… in a curtain.

Oui oui, mon tissu était un rideau, avant le test.

Un rideau trop court, le Flint s’est donc transformé en jupe culotte, la longueur proposé par le patron à présent. Après les retours des testeuses, Flint a en effet raccourci pour arriver à cette longueur mi-mollet, assez tendance je trouve.

J’avais très envie de tester la version à nœud, sans être sûre de l’assumer au quotidien : parfait pour une version test, donc.

Le dos tombe mieux, sur ce tissu d’ameublement.

Allez, une petite dernière dans ma version finale, pour vous ôter ces horreurs de la tête.

Alors, je la raccourcis, cette version-test ?

So I shorten this test version?

Ma nouvelle chemise préférée, la Sarah shirt de By Hand London.

Viscose à imprimé cachemire Tissu choc, vu aussi chez Bennytex, le site internet.  Boutons de mon stock.

Taille 2 US (6 UK). Je suis entre deux tailles, j’ai pris la plus petite et c’est parfait, vu l’ampleur de la bête.

C’est un modèle de chemise ample, avec deux variantes de col Claudine (que j’ai conservé puisqu’il ne se voit pas beaucoup avec mon tissu imprimé. Sinon, j’assume mal le col Claudine).

Dos ample grâce au pli creux. L’empiècement dos est doublé. La viscose est lourde, assez épaisse et très souple : le tomber est idéal et la chemise, très agréable à porter.

Le patron est très clair, les finitions superbes. Le patron est très complet, avec les mesures du vêtement fini, par exemple.

Les boutonnières sont interminables : 12 pour le devant (j’en ai « oublié » quelques-unes, bouhhh ! j’ai triché) et 4 en tout pour les poignets (là par contre, je n’ai trouvé aucune indication sur le patron. J’aurais mal lu ? J’ai mis deux boutons pour assurer une jolie fermeture, car les poignets sont hauts).

En attendant le printemps…

Recopiage Zélie Décousue, février 2017.

Jupe Chardon de Deer&Doe, en soie sauvage vichy (un tissu d’ameublement, je pense), taille 39 (tableau des tailles parfait).

On ne présente plus ce modèle, un petit bijou, cousu par moultes couturières, toujours seyant malgré les silhouettes différentes. J’ai cependant beaucoup hésité à coudre cette jupe patineuse, vu ma morphologie en H, qui proscrit ce type de coupe.

Il me semble que ça passe. Je trouve ce patron très réussi.

Pour l’accompagner, Rosa, teddy de Wear lemonade. Taille 34

Lainage noir à rayures, Toto. Doublure en flanelle de coton, teinte par mes soins, couleur Terracota (chute de ce manteau).

J’aime beaucoup ce modèle, je le trouve bien taillé et les finitions sont très jolies. Le teddy semble court, mais il tombe parfaitement sur les hanches une fois refermé (pour mon mètre 65)

J’ai juste un bémol sur les pinces épaules du raglan, qui sont très inesthétiques. J’ai tenté de corriger le problème en prolongeant les pinces, mais je ne suis pas vraiment satisfaite.

Pour le boutonnage, je n’ai pas posé de pressions, malgré la petite joie intense que j’ai eu à en poser pour ma grenouillère, et à me rendre compte qu’en cinq minutes, en prenant son temps, on pouvait poser un boutonnage sur un vêtement d’adulte (un peu de rêve en plastique).

J’ai préféré coudre les pressions.

Car, comme le disait une vieille couturière rencontrée aux puces des couturières de l’an passé, les pressions à poser « c’est rapide, hein, mais c’est moins solide ».Les manches sont raccourcies de 5 cm.

Et pour ne rien gâcher, le jour de cette première sortie en tenue recopiage Balenciaga, j’ai eu deux compliments, de parfaites inconnues, sur la jupe et l’association de la tenue.

Une bien belle journée !

Mon abonnement à Patrones a démarré ! Après mille déboires, j’ai reçu le premier numéro au mois de novembre. Voici ma première réalisation.

Vestido Estampado, modèle 24 Patrones n°366 d’octobre 2016. Taille 36.

Etamine de laine kaki pour le tissu, soie lavée bronze pour la doublure.

Voici le modèle d’origine. Il est proposé en trois tailles : 40, 44 et 48, tailles espagnoles. J’ai regradé le patron en taille 36 (l’équivalent du 34 burda) et ça tombe bien.

Les découpes sont très judicieusement pensées. Les empiècements devant donnent l’ampleur pour la poitrine, mais sans se positionner dessus. Le devant est d’une seule pièce excepté ces empiècements, ce qui est plutôt flatteur.

Le dos est plus travaillé, en cinq parties.

Le dos est composé de deux empiècement dos, deux dos, qui permettent de réaliser l’ouverture, et une jupe dos, très froncée. Cette jupe permet de donner de l’ampleur à la robe et de marquer la cambrure du dos.

On aperçoit la doublure sur cette photo.

La doublure reprend exactement les pièces du patrons, excepté une parementure en tissu du dessus, rajouté à la doublure devant. Après avoir cousu la robe et la doublure, je n’ai pas surpiqué l’encolure, j’ai sous-piqué la parementure avec les marges de couture.

Seul problème sur cette robe : les manches. Les emmanchures sont très bien, mais les manches sont très étroites. J’ai du couper les manches de la doublure au niveau du coude pour pouvoir bouger librement. Je pense pour la suite élargir les manches après la couture d’emmanchure, de deux centimètres.

J’aime beaucoup la coupe de cette robe, il y aura certainement une version été, à suivre…

Pour les anniversaires des petites copines et des petits copains, j’offre du home made, bien sûr! Voici quelques idées déjà testées… il faut juste retenir ce que l’on a offert à la copine/au copain lors de l’anniversaire de l’année précédente !

• pour les bébés : la turbulette japonisante des Moutons de Kallou (patron gratuit).

En jersey Petit Bateau de Lolie Shop, taille 6 mois. Rajout d’une doublure en coton oiseau (on peut s’aider du commentaire 104 de cette page pour le montage de la doublure).

La première version a beaucoup plu, j’ai déjà eu commande de la même, mais en plus grande, pour l’automne prochain (soit avec presque dix mois d’avance !). Le tissu était en rupture de stock, heureusement, la géniale vendeuse de Lolie Shop a réussi à me dépanner avec une fin de rouleau retrouvée in extremis.

• pour les anniv’ de maternelle.

LA TROUSSE A CRAYON.

Il existe des dizaines de DIY sur internet. On peut utiliser le joli tutoriel au format pdf des Cousettes de Mathilde ou encore le tutoriel en vidéo de Madame fit faire.

A personnaliser au prénom de l’enfant, avec une peinture textile. Généralement très apprécié des parents et grands-parents qui ont la fibre artistique.

LE PETIT SAC.

D’après le très connu DIY de La Barakossa. Ici en liberty Pepper rose, doublé de coton rose. La Poussinette qui l’a reçu en cadeau a exigé de s’en servir de sac à goûter, ce qui a obligé sa mère à adopter un mini-format pour les gâteaux du quatre-heures !

• pour les anniv’ des cinq ans

LA ROBETTE D’ETE

Pour les nombreux anniversaires de printemps et d’été des copines, j’ai déjà cousu plusieurs fois la Popover Sundress de Oliver + S (patron gratuit). Elle est rapide à réaliser. Attention, elle taille un peu grand, je déconseille de coudre une taille au-dessus comme on le fait toutes/tous.

Voici la première que j’ai cousue, en coton Toto ; elle est superbe aussi en liberty ou dans d’autres cotonnades colorées.

Pour varier un peu, il existe une autre robette, en jersey de chez Her Little World (patron gratuit là aussi). Encore plus rapide à réaliser pour celles et ceux qui manient la surjeteuse comme un jedi son sabre laser.

LA CASQUETTELa casquette des Irrésistibles à coudre 4-8 ans de Laurence Mériat est plus versatile que la robe d’été.

Ici, je l’ai cousue dans un joli lainage gris, chute de ma veste Marmelade.

Doublure et lien cousus dans un coton rouge. Cette version a été offerte à un petit Blondinet.

• pour les anniv’ de primaire

LA JUPE

C’est rapide à coudre, et il paraît que c’est la mode, en plus : la jupette trois-quarts de cercle, montée sur élastique. J’en parlais déjà ici le mois dernier pour une petite tenue offerte à une petite amie.

Pour réaliser le patron, j’ai utilisé ce très bon tuto.

Je coupe toujours la version trois-quarts de cercle. La jupe avec le cercle entier, c’est plus de tissu, plus d’encombrement et de prise au vent (avec le risque de jouer le remake de la chanson vieillissante de Souchon) et moins de tissu, ça fait un peu radin.

Il suffit de coudre les côtés.

Puis de finir l’ourlet à l’aide d’un biais rapporté.

Et de monter l’élastique (méthode libre, bon courage)

Les deux versions sont des jupes en taille 6 ans, en coton imprimé pour la première et velours milleraies pour la seconde, tissus de chez Toto.

• hors-catégorie : le berlingot

Petit sac à remplir de petites choses.

Porte-monnaie divers et variés.

Petites trousses personnalisées pour enfants aux prénoms rares. Merci à Aiguille à l’ouest pour son tuto très détaillé.

Voici pour ce petit tour d’horizon des petits cadeaux pour petits goûters. Il faudrait que je me renouvelle, vous avez des idées ?

Mon défi Burda de cette nouvelle année est la veste en cuir du burda de mai 2016 que j’ai envie de coudre depuis… le mois de mai. Le patron est prévu pour du cuir : pas d’ourlets, marges de coutures collées. Il comporte plusieurs pièces : un dos à couper sur la pliure, deux côtés dos, deux devants, quatre parementures, deux devants de manche et deux dessous de manche. Plusieurs couturières ont déjà testé ce patron, dont nos deux copines de défi dans deux superbes version : Sophie, en version en pied de poule YSL et SbCréations, dès le mois de juin, en lainage lurex.

Et justement, le même mois (de mai 2016, si vous suivez bien), j’ai reçu un très joli cadeau : une peau entière, un vrai cuir noir, tout souple, rien que pour moi.

Avanti !

Modèle 121 Burda 05/2016, taille 36. Porté ici avec ma jupe-tutu du défi de janvier 2015, il y a deux ans tout pile.

Ma peau avait un avantage et un inconvénient : un très joli envers, et une surface limitée pour découper mes pièces. J’ai donc décidé de couper la parementure et le devant ensemble, et de ne pas ajouter de parementure envers, afin de laisser voir l’envers de mon cuir. Du coup toutes pièces rentrent largement dans ma peau.

J’ai cousu une taille 36 pour mon habituel 34-burda, de peur d’être engoncée dans la veste, et puis aussi pour pouvoir porter des gros pulls en dessous, parce qu’il faut bien le dire, un cuir sans doublure, ce n’est pas ce qui tient le plus chaud. Porté ici avec un simple tee-shirt, la veste est un peu grande.

Le cuir souple se coud très bien à la machine. Les aiguilles à bâtir sont proscrites car elles laissent des trous dans le cuir : n’ayant pas les pinces-clips adéquates qui permettent de maintenir les tissus pour la couture, j’ai utilisé mes pinces à linge… Bon, ce n’est pas super efficace, je dois investir dans ces fameuses pinces à bâtir, qui ne semblent pas très onéreuses.

Ce modèle ne présente aucune difficulté technique, hormis peut-être la couture du col, qui nécessite de s’appliquer un tout petit peu. Cousu en cuir, il est encore plus rapide à réaliser : il n’y a aucune finition à la surjeteuse. Les coutures sont collées (vision d’horreur pour moi, à la première lecture : quoi, collées !?!). J’ai découvert ce nouvel aspect de la couture avec un petit sourire et l’impression d’être retournée au CP… et les doigts tous gluants au bout de trois coutures.

Le patron est très simple, donc, et il est parfaitement taillé. Coupé à ma taille et avec les parementures (qui permettent de cacher l’envers du tissu), il ferait une super veste pour le bureau ; je tenterais bien une nouvelle version à l’occasion, en wax peut-être, pour une veste légère/d’été.

Pour aller découvrir les vœux, et les défis des copines, c’est par ici

Couds toujours

Fifi Brin de fil

Anne Françoise

Céline

Clo&Clo, deux versions du même modèle ici et là

SB Créations

Je crois que je n’ai oublié personne ?

Noël approche et les tenues des enfants sont enfin prêtes !

Pour commencer, la semaine dernière c’était les sept ans d’une petite amie : j’ai voulu impressionner sa mère en offrant une tenue complète (quand il est question de l’ego de la couturière…)

Le gilet est une modèle Phildar que je voulais tricoter depuis longtemps pour tester sa construction originale : il se tricote de travers, d’abord le devant droit, puis les manches en laissant des mailles en attente, puis le dos… jusqu’au devant gauche.

Gilet manches courtes 11 du magazine Phildar n°56, taille 8/10 ans.

Le gilet est tricoté en phil steppe coloris sanguine, encore en promo sur le site. Tricoté en double, aiguilles n° 6, l’échantillon est parfait.

Je me suis trompée à plusieurs reprise sur le nombre de répétition des aller-retour : les manches sont trop grandes et le devant droit aussi. Pressée par le temps, j’ai biaisé en prétendant à la maman que le gilet est à pan asymétrique… hum.

Jupe trois quart de cercle en liberty babycord Kiddy, taille 7 ans.

La jupe trois quart de cercle est patronnée d’après le très bon tuto du labo de Flo, qui te rappelle quand même que la couture demande de maîtriser un minimum de mathématiques (enfin, la règle de trois, une équation simple et π, ça va, je m’en suis sortie après quelques grattages de tête).

Après rajout des vêtements trouvés dans le commerce :

Et mes filles à moi, alors ?

J’ai commencé par La Petite Fille de six ans.

Groove dress en tissu Sonial Rykiel, taille 7 ans.

L’éternel patron de la Groove dress de Made it, simple, bien coupé, rapide à coudre et efficace, qui va à mes deux filles, pourtant elles-mêmes taillées différemmentIl s’agit du modèle avec un grand col. Les encolures des devants et dos sont modifiées pour cette version, grâce à des suppléments compris dans le patron.

Le tissu est un jersey velours en coton mélangé, d’une douceur à faire pâmer une plume. La Grand-Mère et moi l’avons arraché des mains du vendeur, un professionnel qui exposait aux puces des couturières où nous étions le printemps dernier. La Grand-Mère a préparé des doudous Waldorfs dans cette petite merveille.

Toutes les finitions sont à la main.

Pour le jersey, c’est la plus jolie finition, je trouve, et malgré le temps passé je ne peux me résoudre à tenter l’aiguille double, même pour l’ourlet.

Et une dernière groove dress, la dernière, promis, afin de ne pas fâcher complétement mon auditoire par mon manque cruel de nouveautés.

Groove dress taille 3 ans, jersey de velours « Petit Bateau » de chez Lolieshop.

La Petite Sœur de trois ans a choisi le tissu rose bonbon. Mais qui est étonné ?

La encore, le tissu est d’une incroyable douceur. Je le destinais à l’origine à une couverture pour nouveau-né ou un pyjama.

Les pièces du tissu sont rentrées dans mon coupon de un mètre, mais impossible de caser un grand col dans ce petit métrage. Tant pis : La Petite Sœur s’est trouvée très jolie dans ce tout premier vêtement choisi par elle. Quand à l’effet pyjama, et bien… elle a trois ans, elle assume et moi aussi.

Très belles fêtes à toutes et à tous, on se retrouve le premier janvier avec les copines pour le défi Burda, et peut-être avant pour découvrir du Patrones (le teasing un peu poussif se poursuit).

Cette tenue, c’est du Duo en pagaille.

Le premier Duo, c’est d’abord Copenhague et Tissu Hemmers.

Cette combi, je l’ai vu, je l’ai voulue. La taille basse, déjà, c’était fait pour moi. Et l’ouverture au dos… Mama mia cola ! (comme dirait La Petite Fille). Les ouvertures au dos font fureur, mais qui peut les porter ? Sans soutien-gorge, ce n’est pas forcément confortable toute la journée, et surtout pas possible pour ma trentaine bien tassée. Le raffinement de Copenhague c’est d’avoir l’ouverture au dos ET le soutien gorge.

Banco, on a dit, mais c’est une combi d’été, qui est sortie sur le site à la fin de l’été… donc on a six mois avant de commencer à la coudre pour pouvoir la porter à la bonne saison.

Puis Tissu Hemeurs est passé par là, m’a proposé de choisir un tissu sur le site. Youpiii ! J’en ai passé, un temps fou, à zieuter dans tous les onglets… et puis, je suis tombée sur les lins, et j’ai repensé à Copenhague.

J’ai choisi un lin et viscose noir souple et avec une certaine tenue. Ce n’est ni très original, ni très facile à prendre en photo, mais c’est une matière que je voulais tester depuis longtemps. J’ai reçu quelques jours plus tard un très joli tissu, agréable et facile à travailler.

Copenhague de Orageuse patterns, taille 36 d’après le tableau des tailles.

Je correspond presque entièrement au 36, mais comme d’habitude c’est un peu grand pour mon gabarit un peu curieux, je devrais le savoir. Je pense tout de même que, globalement, le tableau des tailles de Orageuse est bien construit.

La couture a été longue et laborieuse. C’est une pièce importante, avec de nombreux détails techniques assez délicats (le triangle de l’ouverture au dos, les poches passepoilées, même les bretelles). Pour mon lin et viscose, j’ai utilisé un entoilage très fin H180, qui me paraît suffisant. J’ai posé une fermeture éclair classique (un jour, peut-être, je testerais les fermetures éclairs invisibles), qui vient aussi de chez Tissu Hemmers.

La combi m’a bien plu quand je l’ai enfilée (ainsi qu’Au Gentil Mari, ce qui n’est pas toujours gagné), j’ai trouvé l’association tissu/modèle réussie. Ce lin/viscose est super agréable à porter. Il se froisse un peu, mais c’est ce qui fait tout son charme, pour la sudiste que je suis, et j’adore porter ce tissu (même dans le froid hivernal, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour prendre nos photos !). L’ouverture au dos reste quand même compliquée à réaliser et fait quelques plis au bas du buste : pour la prochaine, je raccourcirais le buste de deux ou trois centimètres.

Alors, ce soutien-gorge, on le voit ou pas ?

Il me reste une petite chute de mon lin et viscose, je pense l’essayer sur une coupe plus simple… Patrones, vous connaissez ? Celui de novembre ?

Je parlais de nombreux Duo : le deuxième Duo, c’est la tenue elle-même, « un duo chic » (ou « duo en lin » ou « duo de réveillon » ? J’hésite), dans l’idée de participer au concours « les deux font la paire » de Thread & Needles.

J’ai cousu une combinaison d’été, certes, mais je ne vais pas attendre juin 2017 pour la porter, non ? J’ai donc ressorti une veste cousue il y a longtemps dans un joli lin et soie (et un satin de coton pour la doublure) mais… patronnée par mes soins, donc pas terrible, il faut le dire. J’avais, à l’époque, agrandi le modèle pour enfant de la veste courte Haute Hippie Crop de Calie Faye (qui ne semble plus distribuée). La veste que je m’étais cousue, mal taillée aux emmanchures malgré mes deux toiles, était importable.

Il fallait donc rectifier ces emmanchures ! J’ai réutilisé le patron testé et approuvé d’un tee-shirt Burda que je porte souvent, cousu pour le défi Burda d’août 2015.

Voilà donc mon dernier Duo : une cousette nouvelle associée à un recyclage. Toujours dans les tissus que j’aime absolument : du lin, de la soie, de la viscose.

Et une tenue de réveillon, une !

Un petit manteau pour enfant, trop beau.

Le modèle est parfait en tout point.

D’abord, la coupe : de grande qualité. Tout tombe parfaitement. La carrure est remarquablement dessinée.

Pour ne rien gâcher, il nécessite peu de tissu, ce qui m’a permis de réutiliser la petite chute du beau (et bien chaud) lainage bleu dur utilisé pour mon Caramel jacket (ainsi que la doublure à carreaux violet, les deux tissus rachetés d’occase mais qui proviennent du marché de Saint Pierre, il me semble).

En plus, il est super classe, non ?

Manteau pour fillette 138 du Burda 11/2016. Cousu en taille 122 pour La Grande Fille de 6 ans et 115 cm.

J’ai volontairement cousu la plus grande taille, dans le but d’utiliser au maximum mon petit coupon d’à peine plus d’un mètre et finalement, le manteau ne fait pas trop grand (excepté les manches, retroussées d’au moins 6 cm).

Une seule modification : pour ce modèle, les bords du manteau sont laissés à cru (tissu et doublure doivent être superposés endroit contre envers et juste surpiqués). Hors de question de laisser des bords non finis : j’ai cousu encolure et bords devant endroit contre endroit, retourné sur l’endroit et surpiqué à un demi centimètre ; c’est très propre pour mon tissu très épais.

J’ai même réussi à caser les poches dans le coupon (indispensable pour ramasser les petits trésors, les poches).

J’ai beaucoup hésité pour la fermeture. Le manteau étant un peu grand, les pans du devant se superposent largement. Une fermeture à brandebourg aurait permis de maintenir fermé le manteau cette année, mais ça l’aurait rendu trop petit pour l’an prochain (et si j’avais décousu, dans un an, le brandebourg posé cette année, cela aurait laissé des traces).

Bon, je ne sais pas si vous suivez le dilemme ?

La Petite Fille, hyper conciliante, n’a pas souhaité que j’ajoute une fermeture, ce qui m’arrangeait bien, il faut le dire.

On a décidé qu’on déciderait l’an prochain.

Et pour le dos, la grande classe encore. Ces plis me ravissent.

Et ils semblent ravir aussi La Petite Fille, qui commence à être un chouïa exigeante sur les vêtements maintenant.Tant mieux ! Si j’arrête de coudre pour elle, ça en fera plus pour moi.

Et les copines, elles ont cousues pour elles ?

Couds toujours et le tuto de la robe 112 du 12/2016

Fifi Brin de fil

Anne Françoise

Asaspatch

SB Créations

Céline

Clo&clo

Cha Ki Kou

Ce patron-là est une belle trouvaille !

Il est sorti en avril 2015 et m’a plu immédiatement. Très versatile et toujours chic (même en baskets de jardinage, oups !), il pouvait compléter parfaitement ma garde-robe de travail. On le coud dans un tissu à peine stretch, et j’avais justement une belle chute d’un superbe crêpe de laine à carreaux, quasiment pure laine (avec 3% d’élasthanne), reste d’un short cousu il y a trois ans.

Morris Blazer, Grainline Studio. Crêpe de laine Tissu Choc. Taille 2 pour mon 34 Burda.

Je ne suis pas certaine de la taille. En étudiant celui de LouandJoe, j’ai cousu cette taille 2, et j’ai effectivement une ampleur suffisante pour être parfaitement à l’aise (ce que j’apprécie infiniment). Cependant, les pentes d’épaules sont toujours un peu longues, mais c’est un élément que je devrais corriger sur chaque patron.

La veste n’est pas doublée : j’ai soigné les finitions intérieures, dans l’optique de garder cette veste un grand nombre d’année. Les coutures côtés sont gansées et les parementures intérieures terminée par un biais rapporté (à l’intérieur de la parementure, mais on l’aperçoit sur la photo).

Big up pour la Chewbacca face.

Ce Morris Blazer était prévu pour compléter la tenue d’un certain défi Burda et éventuellement être la tenue du parrainage de La Petite Sœur du mois d’octobre.

En situation …

J’ai beaucoup aimé coudre ce patron, les instructions (en anglais) sont très lisibles et le patron est vraiment soigné. Et malgré l’inutilité (à mon avis) d’un deuxième blazer dans une garde-robe, j’ai tout de même longuement envisagé d’en faire un autre.

Belles coutures à vous !

Oh yes ! I was selected to test the new pattern of Waffle patterns, Bamboo. And I l like Waffle patterns’s jackets…

Avant même la couture, les pdf sont particulièrement pratiques à utiliser : on peut sélectionner la taille à imprimer (onglet « calque ») et obtenir un patron avec juste notre taille. Les marges de coutures sont apparentes, ce qui permet de les conserver ou pas quand on découpe le patron. Ces marges sont de 1,2 cm (le patron est destiné au marché américain, les mesures sont converties en pouces systématiquement).

Before sewing, the pdf is particularly convenient to use : you can select the size to be printed (« layer » tab) and get the pattern with just our size. Seams allowance (1,2 cm) are apparent on the pattern, you can cut them or not.J’ai cousu la version B, sans poches ni fente au dos (mon tissu était déjà assez chargé, j’ai voulu épurer la silhouette).

I sewed B version, no pockets or vent (my fabric was already quite full, I wanted a sleek silhouette).

Le tissu est un tweed de coton et lurex qui provient d’un déstockage d’un atelier lyonnais. C’est un tissu superbe et fragile, transparent avec des espaces assez importants entre les fils de trame.

Une bonne partie de la veste est entoilée (le haut de toutes les pièces) ce qui permet de maintenir mon tissu en place. Avec la doublure (un satin de coton beige) on ne voit pas la transparence ou les trous dans le tissage.

The fabric is a cotton tweed and lurex. It is a beautiful and fragile fabric, transparent with spaces between the threads. Much of the jacket in interfaced (the top of all parts) which keeps my fabric in place. With the lining (a beige cotton satin) we do not see transparency.

Gros effort sur les raccords sauf que… j’ai privilégié les raccords au-dessus de la pince poitrine, en pensant que c’était le plus important, sans me rendre compte une seconde que ces raccords impeccable (faut me croire sur parole) ne se verront pas, sauf si je lève obligeamment les bras pour que mon interlocuteur puisse tranquillement reluquer mes aisselles. Pas courant, dans la vraie vie…

Big effort on the connections except… I have privileged connections above the chest clip, thinking it was the most important, but in reality we do not see them unless I raise my arm.

Taille 34 pour mon 34 du commerce, ma taille habituelle pour les patrons de cette marque. Size 34, my usual size for this patterns.

Je n’ai fait aucune modification sur ce patron (soyons folle). Je n’ai pas rectifié la courbure dos comme sur mon Marmelade, toute investie que je suis dans mon rôle de testeuse. On voit d’ailleurs une surépaisseur, mais c’est aussi du à mon entoilage, trop épais. Je pense cependant que je réduirais à nouveau la courbure dos pour une prochaine fois.

I have made no change to that pattern. I did not correct the curvature back as my Marmelade, invested all that I am in my role as tester. It also sees an incrased thickness, but also of my interlining, too thick.

Pour conserver l’épure du modèle, j’ai donc choisi la fermeture sous patte. La construction est ingénieuse et elle peut représenter une petite difficulté technique mais les schémas sont vraiment très clair et complètent très bien les instructions en anglais (avis aux frileuses des english patterns !).

Bon, par contre, les boutonnières ne sont pas bien centrées, my mistake…

I chose hidden button. The construction is ingenious and it can be a little technical difficulty but the diagrams are very clear.  Just on problem : the buttonholes art not well centered, my mistake…

Et une fois la veste finie, portée pour les photos et immortalisée pour Yuki, la créatrice de Waffle patterns, L’Epoux me glisse à l’oreille : « pourquoi tu ne porterais pas ça pour le parrainage de la petite, samedi prochain ? »

And once the finished jacket, worn for photos and immortalized for Yuki, the creator of Waffle patterns, The Husband whispered in my ear :  » it’s a good outfit for the civilian batism of the little one, next saturday, isn’t it ? »

Ben oui, pourquoi pas ?

Yeah, why not ?

Alors, un parrainage civil en jeans, ça le fait ?

Ah Bernadette… Tu as été dure, très dure.

J’ai voulu te coudre à partir d’un recyclage de cette robe, d’une couleur splendide mais d’une coupe difficile. Le tissu est totalement réversible, donc j’ai fait ma maligne et je t’ai coupé sans un regard pour les explications de coupe. Résultat : le montage de la fermeture a été compliqué… très compliqué.

Crêpe de laine mélangé de mon stock, doublure en satin de coton rose trouvé aux puces des couturières.

Le montage caché de ta fermeture éclair est astucieux, encore faut-il bien comprendre comment s’assemblent les pièces (la couture, des fois, demande un bac +12 avec mention). Les explications sont légères (étape 3 notamment), il faut donc être particulièrement attentive au sens des pièces.

Dans cette étape 3, l’empiècement devant doublure se coud endroit contre endroit avec le grand devant tissu, et l’empiècement tissu se coud endroit contre endroit avec le petit devant tissu en prenant en sandwich un des côté du zip. Oui, c’est super simple en fait !

Et une fois porté ?

Comme par hasard, la veste est trop grande. J’ai taillé un 6 ans pour ma demi-portion de 6 ans, c’est trop (en même temps, c’était écrit sur le tableau des tailles, je n’avais qu’à lire). Mais la longueur va bien. Du coup on peut dire que cette mini-bernadette taille bien.

Ça m’apprendra à ne pas faire de toile pour un vêtement pour enfant, aussi.

Le dos est plus long que le devant : petite difficulté de coupe due aux contraintes de mon recyclage, mais cette asymétrie est fréquente sur les vêtements du commerce, donc j’ai laissé.

Et puis je n’allais pas repasser pour les photos, non plus, non mais allô quoi !

Pour couronner le tout, Bernadette, je t’ai cousue dans une période de canicule estivale : rien que la composition du tissu (crêpe de laine) me donnait chaud. Donc tu n’es pas triplée (et la doublure est d’une légèreté de papillon). Donc tu es trop légère pour le froid qui s’est abattu soudainement.

Bernadette, tu restes sobre en consommation de tissu : avec un reste de la robe et une chute, j’ai voulu compléter la tenue et coudre une jupe short (modèle déjà testé de nombreuses fois ici et là). Un basique bien connu, quoi.

Trop grande aussi, bien sûr, c’est ma marque de fabrique.

 Cependant la couleur a permis l’adoption immédiate de l’ensemble par la demoiselle. Le petit côté dadame a fait son effet lors de la première sortie en ville et suscité quelques commentaires.

Bon, heureusement que j’avais bétonné mon plan grâce à la couleur, du rose, du rose et encore du rose, parce que la veste n’est pas le vêtement le plus pratique ou confortable pour cet âge, ce que le petit être m’a gentiment fait remarquer… C’est qu’on les habitue à donner leur avis sur leurs tenues, à ces enfants de couturières. Ben voilà, le retour de boomerang, ça passe ou ça casse !

On ne présente plus la cami dress de Pauline Alice ( je ne mets même pas le lien, allez !)

Dès que j’ai vu ce zig zag psyché de chez Toto, j’ai pensé à une robe cami (bon, je ne suis pas la seule, puisque Pauline Alice propose une association de ce type, en rayé noir et blanc, pour son dressing d’hiver 2015).

Col et poignets mousquetaires doublés de coton noir.

Pour les poignets, faut me croire sur parole, vu que j’ai oublié de les retrousser pour prendre les photos (les enfants qui piaillaient, les passants qui passaient, le temps qui pressait… tout ça tout ça).

Taillé en 34, beaucoup trop étroit à la taille, comme d’hab’ (une toile ? moi ? Jamais !). En rognant un centimètre sur les marges de coutures de chaque côté, ça passe.

N’étant pas la première à coudre cette robe (la bonne blague ! Le patron date de 2013) j’ai profité de l’expérience des autres couturières et remonté les poches de 15 cm (il faut poser une fermeture éclair plus courte).

Ça passe juste au niveau de la taille, mais je ne regrette pas ce bon conseil.

Je n’ai pas l’habitude de porter cette forme de robe, mais je crois que je vais faire une exception pour celle-là !

Des Tania, plein de Tania !

Les Tania culottes de Megan Nielsen ont a nouveau sévi par ici, mais version mini cette fois :

• en version V2, aux genoux

Taille 4/5 ans d’après le tableau des tailles, pour La Petite Fille de 6 ans, taille parfaite.

Satin de coton pour le tissu et ourlets rapportés au biais pour les finitions (compter trois mètres de biais pour cette taille).

Et en version star :

• en version V3, aux mollets

En viscose Toto, la toute première mini Tania cousue en juillet, gros succès de l’été.

Taille 4/5 ans.

Jupe longue, pantalon large ? Jupe culotte, quoi ! Bien pratique pour toutes les activités de l’été.

Et la dernière version, toujours taille 4/5 ans, le patron est déjà décalqué

Le tissu est un satin de coton avec beaucoup de tenue, une chute d’une autre jupe culottes cousue pour moi, très agréable et souvent portée (à revoir ici). La Petite Fille avait validé le tissu mais cette version ne lui plait pas et n’a encore jamais été portée : je pense que le tissu est trop encombrant pour les activités de La Petite Fille.

Avec un collant, cet automne peut-être.

On aura remarqué le choix systématique du tee-shirt oiseau sur toutes les photos. J’en décline toute responsabilité, car en mère formidable que je suis, je laisse libre choix à La Petite Fille de s’habiller pour les séances photos, les samedis et les dimanches.

L’éducation est une longue route…

Blank Slate pattern offrait le patron du Blanc T shirt il y a quelques mois : j’ai sauté dessus. Mon patron idéal, décolleté parfait, manche kimono-mais-pas-trop, ample mais pas immense, bref, parfait.

J’avais le projet d’en coudre plusieurs avant de les photographier, essayer plusieurs tailles, plusieurs tissus, une version marinière, une version pyjama, mais le temps passe et finalement je n’en ai cousu qu’un seul.

En même temps, je le trouve parfait, ce tout-seul.

Taille S, d’après le tableau des mesures, un rien ample mais c’est le style du modèle. L’encolure et les épaules tombent très bien.

Maille viscose très souple pour le tissu, vient d’un échange avec une blogueuse, provenant d’un stock de tissus d’une marque de prêt-à-porter d’après elle.

Et les surréalistes maisons à pans de bois des ruelles troyennes pour immortaliser mon Blanc T.