LES nids d’ange ! (Avec une intensité dramatique insoutenable à l’intérieur du post)

Évidemment, j’ai vu en grand.

Il y a trois nids d’ange.

Nid d’ange tout simple du Phildar n°29, « tricot facile », réalisé en Andes de Kalidou (gris et turquoise, très difficile à rendre en photo) et doublé de flanelle écrue (cousue à la main… c’est loooonnng…)

Pour le deuxième, attention, âmes sensibles du tricot s’abstenir.

Je préviens de suite.

Il a feutré.

C’était ma série noire. Après le feutrage de La Grand-Mère rattrapé en jolie trousse ici, j’ai feutré un superbe gilet turquoise tricoté par la géniale Nickie Knits (oui Marraine je suis tellement déconfite que je n’ai pas osé le dire avant) et aussi la veste matelassée bleu ciel à paraître sur le blog qui m’a pris un temps fou à matelasser.

Bref, c’était pas la bonne période.

Ca fera donc une petite cape d’appoint (à voir pour la taille sur le bout de chou) et puis… une nouvelle trousse ! Depuis celle réalisée pour La Grand-Mère, j’adore les trousses feutrées. Rien que d’y penser je suis toute regaillardie d’avoir feutré ce nid d’ange alors que ça m’a pris des heures à le tricoter et que la Petite Soeur ne le portera jamais.

Du coup, avec des reste de laine, j’en ai fait un autre, même modèle mais bicolore, car évidemment des restes de laine on en a toujours trop sauf quand on commence un ouvrage et qu’on n’en a plus assez…

Je laisse méditer sur ce dicton de tricoteuse.

Nid d’ange du magazine Bergère de France n°156, acheté uniquement pour ce sublime nid d’ange. Tricoté avec des restes de laine grise en Andes (du nid d’ange précédent), Népal gris en double et Eskimo rose foncé (six pelotes rescapées d’un précédent tricot-boulet défait il y a longtemps) toujours de Kalidou.

Autant dire que c’est du tricot récup’.

A la fin de l’ouvrage, il n’est resté qu’une aiguillée de fil. Juste juste.

Mais…

… après avoir réalisé cet ouvrage deux fois, je me demande tout de même s’il est vraiment pratique pour acceuillir un bébé, avec cette grande ouverture entre les deux morceaux et ces torsades à faire et ces boutons à coudre dans le dos (que je n’ai ni tricoté, ni cousu, ça va pas de faire des épaisseurs dans le dos d’un bébé couché une grande partie de la journée !?)

 

Moralité : l’alpaga, ça feutre.

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1 Comment

  1. Héhé, dur-dur d’être une tricoteuse ! L’alpaga craint l’essorage… j’ai testé !
    Toujours trop de restes de laine et pas assez pour réaliser LE tricot qu’il me faut… C’est vraiment pas de chance avec cette laine turquoise ! Voilà mon dernier exploit : j’ai utilisé des restes de pelotes sans faire attention au n° de bain. La différence de ton était tellement légère que je ne l’ai pas remarquée tout de suite, mais une fois le tricot terminé… Grrrr…
    That’s life !
    Bises

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