Le legging marron qui accompagnait cette fameuse robe jaune tricotée ici n’a pas passé l’hiver.

Inévitable vu le dynamisme et les nombreuses chutes de La Petite Fille.

Allez hop, on répare ! On fait de la vrai couture ici ou on s’endort ?

J’ai découpé un morceau de tissu imprimé de petites « vignettes » (acheté exprès et déjà utilisé pour un carnet de santé ici) et je l’ai thermocollé sur un morceau de viseline. J’ai fini le tour au point de bourdon (vite fait, hein, c’est bientôt l’heure du bain) pour réaliser une étiquette et je l’ai cousue à grands points sur le genoux du legging (après avoir grossièrement réparé le trou, bien sûr !!).

On ne va peut-être pas le passer à La Petite Soeur, celui-là…

-Qu’est-ce que tu veux mettre aujourd’hui, La Petite Fille ?

– Une robe !

Ou encore :

– Aujourd’hui, on met un sarouel.

– Non, une robe !

Il faut coudre une robe, donc. Ce sera une Prague de C’est Dimanche.

Sublime liberty babycord Lord Paisley d’une douceur incroyable, doublure en flanelle écrue MT et coton écru vintage pour drap en guise d’empiècement.

Ce patron dormait depuis quelques mois dans mes étagères. J’avais peur de l’encolure trop dégagée ; de plus le modèle n’est pas doublé, et pour l’hiver je ne voyais pas l’intérêt.

Et puis… La rencontre d’une envie, d’un tissu, d’une occasion… Je me suis lancée dans l’improvisation d’une doublure, et c’est finalement assez simple. Voici un petit tuto.

 

DOUBLER UNE PRAGUE DE C’EST DIMANCHE.

C’est un tuto pour doubler une robe c’est gratuit c’est cadeau

– Il faut couper les dos et devant dans la doublure. Je n’ai pas découpé l’empiècement du devant, c’était plus facile pour l’épinglage par la suite, mais il faudra finir par couper cet empiècement.

– On assemble la doublure par les épaules, comme pour le tissu du dessus.

– A la place de l’ourlet pour l’encolure, on place la doublure et le tissu endroit contre endroit. On coupe l’ouverture au dos (l’ouverture de la parementure). Petite difficulté : il faut replier la parementure sur l’envers sur 1 cm (pour pouvoir la coudre à petits points à la fin).
 Retourner, surpiquer d’une couture continue d’un bord de l’empiècement devant à l’autre, en passant par la parementure.

– Fronces du devant : il faut froncer la doublure et le tissu en même temps.

(Ici on voit le petit repli (que j’ai oublié, évidemment) à faire sur la parementure, quand on pique l’encolure).

C’est à ce moment-là qu’il faut couper l’empiècement de la doublure, si ce n’est pas déjà fait. Et froncez !

– Placez l’empiècement. Je l’ai bâti en incorporant une triplure en flanelle (ma doublure) pour ne pas que La Petite Fille prenne froid (c’est une robe d’hiver tout de même !). Puis j’ai piqué l’empiècement directement, sans coudre à petits points au dos.

– Les côtés.

J’ai monté les revers de manches sur la doublure uniquement

Ici on voit le coton du revers de manche, au dessus, et la doublure en flanelle au dessous.

Puis j’ai cousu la doublure, du revers de manche au bas de la robe, en une seule couture.

De même, j’ai cousu le tissu principal, du revers de manche au bas de la robe, en une seule couture.

Enfin, j’ai replié le revers de manches deux fois et cousu l’ourlet à la machine sur le tissu du dessus.

– Finitions.

J’ai ourlé les tissus, 1 cm de moins pour la doublure, pour ne pas qu’elle dépasse. Enfin, j’ai cousu la parementure du dos sur la doublure à petits points.

Mes craintes sur l’échancrure du col étaient infondées : ça ne baille pas. Il y a juste un chose qu’il faut que j’intègre : quand on réalise un patron de couture en 4 ans, on obtient une robe en 4 ans ! Ce n’est pas comme dans les vêtements du commerce ! Donc trop grand pour Une Petite Fille de 3 ans. Toute la garde robe de La Petite Fille, tricoté ou cousu en 4 ans, des pyjamas Olivers + s en passant par la tunique des Irresistibles, est donc trop grande pour cette année…

La Grand-Mère a eu une idée : pourquoi chercher des heures et de heures une couverture pour bébé parfaite alors que nous savons coudre ?? Oui, pourquoi ?

Du coup, elle a fourni l’idée, le coupon de tissu bio et la déco.

Velours de coton 100 % biologique de chez Bio Tissus. Broderies au point de croix.

L’idée était de confectionner une couverture qui ressemble à celle, si pratique, qui était fournie avec la méga-poussette de luxe de chez Noukie’s achetée à grands frais pour La Petite Fille il y a trois ans et ressortie pour La Petite Soeur. La couverture est un rectangle de tissu tout doux en polyester, genre minky, plié en deux et cousu, avec une petite broderie.

Et si on faisait mieux ? Voici le rapide tuto d’une couverture de naissance :

Par exemple en utilisant un coupon de velours de coton bio plié en deux, cousu (jusque là, du basique, à la portée de tous, avec ou sans machine). Le must, c’est d’avoir cousu au centre à point lancé (un point à la main, en pointillé) avec un fil de coton perlé DMC, des ouvrages de broderie au point de croix qui permettent deux choses essentielles :

– réutiliser des ouvrages qui dormaient au fond d’un panier

– maintenir ensemble les deux côtés de la couverture, qui ont tendance à glisser.

Au final, cette couverture est d’une grande simplicité à réaliser (la difficulté peut se chercher dans la broderie ou l’appliqué à coudre… ou pas !). Elle devient précieuse grâce à la qualité du tissu : du bio pour les tout-petits, du velours pour la douceur. Un parfait cadeau de naissance… de noël !

Pour vous, les couturières !

Un petit cadeau à réaliser vite fait, bien fait, qui tient chaud et qui fait plaisir ?

Voici la chapka de Noël ! (sans oreilles, déjà présentée hier)

La réalisation est très simple et rapide (environ deux heures), accessible à tous. Le tuto permet de réaliser une chapka sans oreilles, en fausse fourrure, doublée de liberty, triplée avec du molleton de coton.

Fournitures :

– des coupons de fausse fourrure, molleton, liberty de 20 cm sur la laize (si on ne respecte pas le droit fil, sinon il faut environ 60 cm sur une petite hauteur).

– éventuellement du ruban de satin pour les lanières (ici elles sont réalisées dans le liberty jacqueline qui sert de doublure).

– le matériel de couture habituel.

Patron :

La_chapka_en_fausse_fourrure_patron

Seule les formes et les dimensions sont données : il faut reproduire le patron à taille réelle. Un mètre et une calculette (que du très simple !) sont nécessaires pour cette opération.

Réalisation :

– épingler chaque trapèze sur une hauteur. Piquer.

– monter chaque trapèze sur son cercle, pour chacun des tissus, en positionnant les tissus par quart. Il faut marquer chaque quart (à l’aide d’un crayon ou d’une épingle) sur le cercle et sur le haut du trapèze, épingler chacune des marques du trapèze et du cercle l’une sur l’autre, puis épingler le reste du tissu. Laisser une ouverture de quelques centimètres sur la doublure uniquement (pour retourner le bonnet plus tard).

– assembler les trois tissus. Poser le molleton sur l’envers de la fausse fourrure, puis poser la doublure et la fausse fourrure endroit contre endroit.

Ne pas oublier de poser les lanières, trois par trois, à un quart avant et après la couture du trapèze, entre la fausse fourrure et la doublure, à l’intérieur, les bords à crus des lanières et du bas du bonnet sont posés les uns sur les autes.

– Retourner par l’ouverture et la refermer à la main. Tresser les lanières (laisser les bords à cru) et les terminer par un noeud.

– Vous pouvez envoyer une petite photo ou un lien à Zélie Décousue pour montrer vos sublimes réalisations.

Bonne couture !

Carlos Miele est un créateur brésilien qui a donné au monde du tricot ce bijou :

Un vrai pull de créateur disponible en tuto gratuit !

Mais… sur un site allemand, ici, donc… en allemand.

Zélie Décousue ne parle pas allemand. Pas un mot. Enfin, peut-être un mot ou deux. Mais pas trois, c’est sûr.

Voici le lien pour voir à quoi ressemble le modèle expliqué : ici.

Pour la traduction : pull_court_carlos_miele

Heureusement, Drops possède d’excellents lexiques qui permettent de traduire les mots du tricot dans de nombreuses langues. De plus, le modèle n’est pas si compliqué à comprendre (en seulement deux heures de traduction que je peux partager pour celles et ceux qui parlent autant d’allemand que Zélie Décousue) et d’une contruction simple et très ingénieuse. Le pull se commence par une manche, puis on tricote le corps (devant et dos en même temps) et on finit par l’autre manche. Les torsades sont donc horizontales.

et… tadaaam !

 

 Pull Carlos Miele modifié : petit col diminué (4 cm de hauteur) pour mieux coller au volume du pull et corps rallongé de 8 cm environ pour couvrir l’estomac. Le dos est semblable au devant.

Tricoté en alpaca avec huit fils et aiguilles 12 (non non aucun problème d’organisation aaarghh…! ) qui colle parfaitement à l’échantillon. Le pull pèse 725 grammes.

 Avec cette taille d’aiguille, il n’a fallut que quelques heures pour terminer cette torsade géante.

A refaire et à modifier encore dès que j’aurais retrouvé un fil qui convient !

Les matriochkas c’est beau, c’est à la mode, c’est facile à faire, on en veut!!!!!!

Le vent venu de Russie vient décoiffer Zélie Décousue.

Pour partager avec nous notre rhume, voici un patron soufflant et un tuto ravageur

Car on est couturières, par ici ! Adeptes du Do It Yourself, même si on ne sait pas le prononcer correctement. Utilisons donc l’expression en français : « Fais-le toi-même » pour ne pas se couvrir de ridicule (quoi que…), d’autant plus que c’est la française Sonia Rykiel qui est à l’origine de cette idée.

Son magasin rue de Grenelle, ouvert en mai 1968, était l’antre du punk-rock américain des années 1960-1970. C’est au sein de ce mouvement qu’elle a proposé l’idée du DIY. Le concept de débrouille, de bricolage et autre recyclage est loin d’être une invention de la « reine du tricot » Sonia Rykiel, mais il porte désormais un nom : Do It Yourself.

Alors allons-y pour le tuto des matriochka !

Pour commencer, cliquez pour obtenir le patron_matriochka

Le matériel (de la récup’ uniquement !)

Des chutes de feutrines

Des chutes de tissu assortis

Du fil à coudre

Du fil à broder

Des restes de rubans

La réalisation (toute simple)

1. Découper soigneusement les gabarits tout petits (ou donnez le à faire à un enfant qui s’ennuie). Découper une fois la tête toute ronde et une fois les cheveux. Evider le centre du foulard.

2. Découper le dos, le foulard, le corps, les cheveux dans un assortiment de feutrine.

3. Découper le tablier dans une cotonnade ou un tissu assorti.

4. Découper le visage dans un morceau de jersey et le broder au point lancé : réaliser les yeux et la bouche (voir la photo pour l’emplacement). Pour avoir une idée de ce que représentent ces points, il suffit de passer un coup sur le net, par exemple chez Bibiane.

4. Replier le bas, le côté droit et le côté gauche de 5 mm. Maintenir le tablier sur le corps au point lancé.

5. Pour ceux qui aiment les finitions soignées : maintenir les cheveux sur le visage à l’aide de quelques points.

6. Placer le foulard sur les cheveux et les cheveux sur le visage. Centrer le tout et maintenir tout autour du visage par des points lancés sur le foulard.

7. Placer le foulard et le corps sur le dos, envers contre envers. Maintenir à l’aide de quelques points le foulard et le corps ensemble. Coudre ensemble les bords du devant et du dos au point de feston. Penser à placer le ruban sur le haut de la matriochka (l’ouverture est représentée sur le patron). Rembourrer légèrement la matriochka. Fermer au point de feston.

8. Accrocher la matriochka partout partout partout !

 

et encore une fournée

Ca marchera aussi après Noël, quand on ne sera plus enrhumé. Enfin une déco de Noël recyclable !

Le patron disponible ici que je vous ai présenté hier dans ce message est téléchargé, scotché, découpé à la bonne taille ? Alors allons-y

 Fournitures :

1.8 mètres de coton rayé ou de lin (plus un coupon de liberty pour les parementures si vous le souhaitez)

50 cm d’entoilage thermocollant

une fermeture éclair de 40 cm

une agrafe

du fil contrastant pour le buste et du fil qui correspond au coupon.

Les marges de coutures sont comprises, elles sont de 13 mm pour les coutures de côté, de 9.5 mm pour les autres coutures.

 Comment faire ?

Déjà, on rappelle que Zélie Décousue n’est pas bilingue et qu’elle a utilisé des outils de traduction déjà indiqués ici.

1. Couper les pièces selon le droit fil.

2. Entoiler les pièces du buste 1, 2, 3 et 6.

3. Coudre les trois bretelles (une pièce 9 et deux pièces 10). Note : deux bretelles vont sur le côté droit, la dernière est couverte avec des plis origami (pièce 11) et va à gauche. Finir les deux bords des bretelles garnies par la pièce 11 avec des ourlets roulottés. Épingler les plis en place et surpiquer la garniture (photo A) au centre le long de la bretelle gauche.

Note de Zélie Décousue : je cherche encore comment réaliser les plis origamis. Du coup, j’ai réalisé des plis plats de manière aléatoire, et sans ourlet roulotté. Ca marche bien aussi.

4. Embellir la bande de buste 3 avec quatre rangs de points zigzag étroits de 6 mm de largeur, parallèles aux bords incurvés de la pièce. Note de ZD, qui s’est dispensée de cette étape : le liberty se suffit à lui-même, il n’a pas besoin d’embellissement.

5. Coudre le buste central 1 et le buste de côté 2 ensemble, puis recouper les marges incurvées. Surpiquer au ras de la ligne de couture, de part et d’autre de la ligne de couture. Coudre le buste 1 et 2 et la bande de buste 3. Recouper les marges.

6. Répéter 5. pour la doublure du buste 1, 2 et 3.

7. Bâtir les bretelles (voir les repères sur le patron). Assurez-vous  que les endroits de la bretelle gauche est en face à l’endroit du buste et que le bout de la bretelle est au niveau du bord du buste. Note de ZD : il s’agit juste de s’assurer que, une fois la pièce et les bretelles piquées et la pièce retournée, les bretelles soient bien en place et non à l’envers, comme cela nous est déjà arrivé à tous au moins une fois, voire même plutôt deux fois…)

Piquer le buste et la doublure endroit contre endroit. Cranter et repasser sur l’endroit.

8. Bâtir les plis en place de la jupe devant 4.Coudre la jupe devant 4 au buste bonnet en laissant une ouverture en haut de 5 cm sur le côté gauche (pour la fermeture éclair).

9. Coudre la doublure dos 8 au dos 6. On a deux dos : un droit et un gauche. Laisser les ouvertures pour les bretelles (voir repères sur le patron). Cranter. Tourner et repasser. Insérer les bretelles entre la doublure dos et la doublure (voir repères). S’assurer que l’endroit de la bretelle origami (bretelle gauche) fait face à l’extérieur du corps. Épingler ou bâtir. Surpiquer au ras du haut des deux pièces.

10. Bâtir les dos ensemble (pardessus les plis ?) comme indiqué sur la photo B.

11. Bâtir les plis du dos 7. Coudre le dos jupe au dos en laissant une ouverture de 5 cm sur le côté gauche.

12. Bâtir les plis du devant 5 et du dos 8 de la doublure jupe. Coudre le haut de la doublure devant à la doublure de la jupe devant, en laissant une ouverture de 5 cm sur le côté gauche. Répéter avec la doublure dos et le doublure jupe dos. Enlever tous les points de bâti.

Les finitions.

13. Poser la fermeture éclair sur le côté gauche. (Note de ZD : le modèle est prévu pour une fermeture éclair de 38 cm, or cette longueur n’existe pas en France. Prévoyez quelques ajustements). Terminer de coudre le côté gauche puis coudre les côtés droits ensemble. Coudre les côtés droits de la doublure ensemble. Coudre les côtés gauche de la doublure ensemble en laissant une ouverture de 5 cm pour la fermeture éclair.

14. Avec les endroits de la jupe dos et devant ensemble, coudre le corps, la doublure corps, la jupe et la doublure jupe ensemble, en commençant la couture à 5 cm de la fermeture.

15. Faire un ourlet à double rentré pour finir la doublure. Faire un ourlet à la robe.

16. Coudre la doublure à la fermeture éclair à point glissé.

17. Mettre une agrafe au-dessus de la fermeture.

18. Une histoire de chaîne crocheté pour maintenir la doublure, pas compris, je ne sais toujours pas crocheter.

Réaliser la robe (le patron était déjà découpé, le modèle traduit et les pièces coupées) a pris une longue après-midi et une longue soirée. Mais quel succès une fois portée, le lendemain (on n’a vu que la robe, pas les cernes) !

Zélie Décousue attend avec impatience les autres interprétations de Love in the Afternoon-la robe de cocktail de Twinkle Sews.

Bonne couture !

Tandis que La Grand-Mère poursuit son incroyable et précieux travail autour des Waldorf, La Mère tricote et met au point un gilet d’été.

Il s’agit avant tout d’un immense coup de cœur pour ce coton vert de chez Phildar (Phil coton 3), un fil qui a beaucoup de tenue. Alors que La Mère veut absolument un gilet loose.

Paradoxe ! Car pour tricoter loose, il faut utiliser un fil loose : cela ressemble à une lapalissade, pourtant il a fallu le temps -et les bons conseils de la dame de chez Phildar – pour que ça monte au cerveau de La Mère.

Qu’à cela ne tienne, choisissons le point le plus loose que le tricot connait : le point de bourse. 1 maille lisière, *2 mailles ensemble à l’envers, un jeté sur l’envers* une maille lisière.

Presque du crochet.

La difficulté de ce point, ce sont les diminutions et les augmentations. On ne peut pas augmenter d’une maille seulement, au risque de perdre la régularité du point. Il faut augmenter de deux mailles ou d’un multiple de deux.

Voici donc le tuto d’un gilet tout simple, en top down, qui permet de réaliser du loose mais qui nécessite un fil avec de la tenue.

 C’est parti pour un tuto tricot !

Le gilet au point de bourse.

aig. n°3.5

échantillon : 25 mailles et 36 rangs au point de bourse.

point de bourse : 1 maille lisière, *2 mailles ensemble à l’envers, un jeté sur l’envers* une maille lisière.

Dimensions (taille 36-40 : pour pouvoir se le piquer plus facilement) : voir le schéma du gilet ici. Le gilet se tricote en un seul morceau.

 

Comment faire ?

Monter 114 mailles souplement, ou avec des aiguilles plus grosses. Tricoter au point de bourse pendant 30 cm.

Augmenter de 16 mailles de chaque côté pour les manches. On a 146 mailles. Tricoter pendant 13 cm.

A 13 cm après les augmentations pour les manches, rabattre les 20 mailles centrales. Reste 63 mailles de chaque côté. (A ce moment là, je prends une deuxième pelote pour continuer les deux côtés en même temps. Cela fait un peu fouillis avec les deux pelotes dont les fils se croisent sans cesse, mais cela évite d’avoir deux côtés de différentes tailles si on se trompe dans le comptage des rangs.) Tous les deux rangs pendant 5 rangs, diminuer (de deux mailles à chaque fois et de chaque côté sur l’encolure) jusqu’à obtenir 53 mailles de chaque côté.

A 16 cm après les augmentations pour les manches, commencer les augmentations tous les deux rangs (de deux mailles à chaque fois et de chaque côté sur l’encolure) pour tricoter le décoleté afin d’obtenir 73 mailles de chaque côté.

A 32 cm après les augmentations pour les manches, rabattre 16 mailles de chaque côté du côté des manches, pour terminer les manches. Il reste 57 mailles de chaque côté. Tricoter pendant 30 cm. Rabattre souplement. Coudre les côtés.

 Il ne reste plus qu’à le fermer avec l’attache de votre choix. Ici, une superbe aiguille cassée (rrrhhhh!!!) recyclée en broche

 Bon tricot !

Comme promis, voici la traduction des instructions de la Little Black Skirt de Wenlan Chia.

Pour la traduction, Zélie Décousue s’est munie de son meilleur anglais, d’un dictionnaire d’anglais, du lexique de la couture français-anglais de Petit Citron et de Coupe couture. Merci encore les blogueuses !

Attention : ici on réalise la jupe sans les plis du bas, en rallongeant simplement le patron de quelques centimètres.

Pour les fournitures :

Pas de traduction littérale, les mesures sont aussi données en mètres. Le self est le tissu principal et le combo est un tissu contrastant. Pour la jupe chanel, Zélie Décousue a utilisé 1 mètre de tissu (pour le tissu principal et le contrastant) et 70 cm de doublure, ce qui est largement suffisant pour réaliser la jupe sans la bande pour faire les plis au bas de la jupe.

Important : les marges de couture sont comprises. Pour savoir de combien exactement elles sont, se reporter aux indications données au fur et à mesure.

Comment faire?

1. Imprimer le patron correspondant au tour de hanche en ajoutant 5 à 10 cm d’aisance. Attention ! il faut bien penser que le CD est américain, avec des feuilles de format différent. Pour imprimer, il faut donc préciser dans les propriétés d’impression de ne pas ajuster au format de l’imprimante, d’imprimer la page sans aucun ajustement (donc il manque quelques bouts de patrons, mais on s’en sort assez bien au sckotchage du patron).

2. Pour ajuste le patron

Bâtir l’empiècement de parementure 7 et 8 à la doublure de la jupe devant et dos correspondante (pièces 13 et 14). Bâtir ensemble sur l’endroit. Essayer et épingler les bords de la fermeture ensemble. Ajuster les surplus de couture à la taille et aux hanches. Ne pas oublier d’effectuer les mêmes ajustements sur les pièces de la jupe.

3 Entoiler les pièces 3, 4, 5, 7, 8.

4. Poches appliquées.

 

Ganser les poches rabattues en premier, en cousant le biais 6 au rabat 4. Cranter les marges, tourner et repasser le rabat. (Note de Z.D. : pas vraiment clair, on se débrouille comme on peut avec une encyclopédie de couture pour ganser la poche. Il faut se reporter à la seule illustration du montage proposé par le livre.)

5. Doubler les rabats de poche en cousant endroit contre endroit la doublure du rabat 15 au rabat 4 avec 6 mm de marge de couture en laissant le haut ouvert. Recouper et cranter, tourner le rabat de poche sur l’endroit. Repasser. Surfiler le haut ensemble à la surjeteuse ou au point zigzag.

6. Endroit contre endroit, épingler la doublure de la poche 16 avec le bas de la poche 3 (note de ZD : soit ZD est nulle en anglais, ce qui est possible, et confond haut et bas, soit il y a une erreur, ici corrigée). Replier le haut de la poche 3, endroit contre endroit, selon les repères pour que les deux hauts des pièces 3 et 16 se touchent bord à bord. Coudre les trois côtés de la poche sauf le haut. Laisser une ouverture.

7. Recouper et cranter. Retourner la poche sur l’endroit. Repasser. Fermer l’ouverture à point invisible. Placer et épingler les poches sur le devant de la jupe devant (pièce 1) à 4 cm de la ligne de couture côté et à 5 cm de l’empiècement. Surpiquer en place.

8. Poser l’endroit du rabat de poche 4 sur l’endroit de la jupe à 15 mm du haut de la poche.

9. Coudre les rabats sur la jupe avec 6 mm de marge de couture. Repasser le rabat en place et surpiquer le haut du rabat.

10. Assembler la jupe.

Coudre les pinces du dos pièce 2. Coudre l’empiècement devant 7 à la jupe devant 1 et l’empiècement derrière 8 à la jupe derrière 2. Repasser les coutures sur l’empiècement. Surpiquer le biais par dessus le devant et le dos sur la ligne de couture de l’empiècement avec le haut du biais au-dessus de la ligne de couture.

(note de ZD : là aussi, débrouille toi)

11. Avant de coudre les coutures de côtés, poser la fermeture éclair sur le côté gauche, en utilisant votre méthode préférée. Finir de coudre les côtés en s’assurant que les empiècements correspondent.

12 et 13. Plis et biais du bas.

non traduit puisque non utilisés.

14. Coudre l’empiècement devant 7 et la doublure de la jupe devant et l’empiècement derrière 8 au dos de la doublure de la jupe. Coudre endroit centre endroit, en laissant une ouverture plus grande pour la fermeture éclair sur le côté gauche. Epingler la doublure à la jupe, endroit contre endroit, aligner les côtés et la fermeture ouverte. En utilisant 13 mm de marge de couture, coudre la doublure à la jupe autour des bords de la hanche. Cranter, retourner et surpiquer en place. Coudre la doublure sur la fermeture éclair. Faire les ourlets.

Pour les touches finales, Wenlan Chia propose de bâtir la doublure et la jupe ensemble pour mieux les maintenir, ce qui reste pour l’instant peu compréhensible et inutile du fait de la lourdeur du tissu utilisé ici. Elle propose aussi de poser une agrafe au-dessus de la fermeture éclair pour mieux la maintenir.

 

Bonne couture !