Cette série noire devait s’arrêter et se transformer en réussite créative ! Voici le post de la réussite (enfin, on attends les commentaires…)

La Grand-Mère a feutré, il y a quelque temps, une veste en laine de chez Cyrillus.

Bien chaude, bien épaisse, quel dommage ! Surtout qu’à vue de nez, elle pouvait correspondre aux dimensions d’une robe en 4 ans pour La Petite Fille, qui, chaque matin, ne veut s’habiller qu’avec « une robe, un collant et un tee-shirt en dessous ! ».

Allez, zou !!

J’ai repris le patron de la robe en laine bouillie des Irrésistibles à coudre en taille 4 ans qui rentrait à peu près dans la veste. J’ai conservé les coutures épaules et deux boutonnières pour faire la patte de bouttonnage. Seules coutures : les coutures de coté et du devant ( à la main au fil de soie pour la dernière).

La partie la plus longue est la customisation, pour rendre un peu moins tristounette cette laine bouillie marron.

Sur l’avant, un oiseau tout léger (découpé dans un tissu Ikéa), appliqué à petits points, délicatement posé sur un fil.

Le « fil » est une queue de rat blanche, cousue à petits points espacés. Un morceau de dentelle vieux rose vient terminer le bas de la robe, qui n’est pas ourlé puisque que la laine bouillie ne s’effiloche pas.

Dans le bas du dos, le « fil » continue comme une liane, ornée de fleurs et de feuilles en simili vert, cousue à points lancés pour imiter les nervures. Les fleurs sont des ronds de tissus formés sur le modèle de la Capucine de ce tuto.

Le plus pénible a été de renforcer le col par un biais en satin bleu marine. Ce travail minutieux a évidemment été confié (encore une fois !    ) aux mains habiles de La Grand-Mère.

Liberty Jacqueline.

Le col est patronné par Zélie Décousue, mais on aura bien sûr reconnu l’influence des sublimes modèles de Her Little World, notamment la robe Sereine. Le col est en appliqué à la main au point de feston et fil de soie Gutterman.

Pour finir, une dernière petite photo de la merveille que j’ai reçu dans ma boite aux lettres pour le Noël de La Petite Fille.

La robe de princesse du catalogue FAM n°187 en kid-silk de Drops, tricoté par La Marraine. Il fallait bien tout son talent pour venir à bout de ce bijou !

En voilà une qui ne fera jamais partie de la nouvelle catégorie « feutrage » ! Promis-juré sur mes nouvelles aiguilles circulaires en bambou et tous mes coupons de liberty !

Évidemment, j’ai vu en grand.

Il y a trois nids d’ange.

Nid d’ange tout simple du Phildar n°29, « tricot facile », réalisé en Andes de Kalidou (gris et turquoise, très difficile à rendre en photo) et doublé de flanelle écrue (cousue à la main… c’est loooonnng…)

Pour le deuxième, attention, âmes sensibles du tricot s’abstenir.

Je préviens de suite.

Il a feutré.

C’était ma série noire. Après le feutrage de La Grand-Mère rattrapé en jolie trousse ici, j’ai feutré un superbe gilet turquoise tricoté par la géniale Nickie Knits (oui Marraine je suis tellement déconfite que je n’ai pas osé le dire avant) et aussi la veste matelassée bleu ciel à paraître sur le blog qui m’a pris un temps fou à matelasser.

Bref, c’était pas la bonne période.

Ca fera donc une petite cape d’appoint (à voir pour la taille sur le bout de chou) et puis… une nouvelle trousse ! Depuis celle réalisée pour La Grand-Mère, j’adore les trousses feutrées. Rien que d’y penser je suis toute regaillardie d’avoir feutré ce nid d’ange alors que ça m’a pris des heures à le tricoter et que la Petite Soeur ne le portera jamais.

Du coup, avec des reste de laine, j’en ai fait un autre, même modèle mais bicolore, car évidemment des restes de laine on en a toujours trop sauf quand on commence un ouvrage et qu’on n’en a plus assez…

Je laisse méditer sur ce dicton de tricoteuse.

Nid d’ange du magazine Bergère de France n°156, acheté uniquement pour ce sublime nid d’ange. Tricoté avec des restes de laine grise en Andes (du nid d’ange précédent), Népal gris en double et Eskimo rose foncé (six pelotes rescapées d’un précédent tricot-boulet défait il y a longtemps) toujours de Kalidou.

Autant dire que c’est du tricot récup’.

A la fin de l’ouvrage, il n’est resté qu’une aiguillée de fil. Juste juste.

Mais…

… après avoir réalisé cet ouvrage deux fois, je me demande tout de même s’il est vraiment pratique pour acceuillir un bébé, avec cette grande ouverture entre les deux morceaux et ces torsades à faire et ces boutons à coudre dans le dos (que je n’ai ni tricoté, ni cousu, ça va pas de faire des épaisseurs dans le dos d’un bébé couché une grande partie de la journée !?)

 

Moralité : l’alpaga, ça feutre.

Au départ, c’était ça :

Réalisée voici plus de quatre ans (donc pas prise en photo. Les photos viennent de ce blog)

Et puis, misère ! Hasard d’un lavage précipité ! Mauvais tri ! La voilà feutrée.

Que fait-on ?

On la découpe en quatre, on la recoud, on ajoute une doublure en liberty capel violet et on met des petits cadeaux dedans puisque justement, c’est l’anniversaire de La Grand-Mère (et les deux ans du blog, aussi)

 

Liberty, ruban et fils bio de La Fille du Tailleur. Déco en nacre réupérée sur l’écharpe d’origine (tout le matériel d’origine vient de La Droguerie)

 Bon anniversaire à La Grand-Mère !