Ma nouvelle chemise préférée, la Sarah shirt de By Hand London.

Viscose à imprimé cachemire Tissu choc, vu aussi chez Bennytex, le site internet.  Boutons de mon stock.

Taille 2 US (6 UK). Je suis entre deux tailles, j’ai pris la plus petite et c’est parfait, vu l’ampleur de la bête.

C’est un modèle de chemise ample, avec deux variantes de col Claudine (que j’ai conservé puisqu’il ne se voit pas beaucoup avec mon tissu imprimé. Sinon, j’assume mal le col Claudine).

Dos ample grâce au pli creux. L’empiècement dos est doublé. La viscose est lourde, assez épaisse et très souple : le tomber est idéal et la chemise, très agréable à porter.

Le patron est très clair, les finitions superbes. Le patron est très complet, avec les mesures du vêtement fini, par exemple.

Les boutonnières sont interminables : 12 pour le devant (j’en ai « oublié » quelques-unes, bouhhh ! j’ai triché) et 4 en tout pour les poignets (là par contre, je n’ai trouvé aucune indication sur le patron. J’aurais mal lu ? J’ai mis deux boutons pour assurer une jolie fermeture, car les poignets sont hauts).

En attendant le printemps…

Blouse 109 Burda 11/2016, taille 34 et pantalon Jalie 3243 taille 34.

Commençons par la blouse, le défi Burda de ce mois-ci.

Blouse 109 du Burda 11/2016, taille 34, cousu dans une sublime double gaze lin et soie Telaio (encore disponible ici).

La blouse n’a pas de pinces : les empiècements devant et le léger fonçage des pièces devant apporte l’ampleur nécessaire pour la poitrine. L’encolure est terminée par une parementure (en coton et soie blanche, un peu visible sous mon tissu transparent). La coupe est un peu loose et les finitions proposées sont propres.

Je n’ai pas posé de zip, l’encolure est assez large pour le passage de la tête, sans besoin d’un ouverture supplémentaire.

Le tissu est sublime, le blanc est particulièrement lumineux. J’ai utilisé le côté lin comme endroit, le côté soie pour les empiècements, afin de jouer avec les deux faces de la double gaze.

Pas de poignets élastiqués ici : j’ai cousu l’ourlet des manches sur l’envers (en balayant toute trace d’académisme ou de règle de base en couture) pour montrer la jolie soie. L’idée est venue au dernier moment, mais mes coutures anglaises -très propres, la technique parfaite pour les tissus fins- m’ont permis ce revirement. Je rajouterais peut-être des bracelets de manches ( plus tard).

Évidemment, la transparence du tissu impose le port d’un top/lingerie du dessous (donc impossible à porter en plein été).

Cette blouse complète un pantalon cousu cet été dans un superbe natté Étoffe des Héros.

Pantalon Jalie 3243 en taille 34 (taille, toujours parfaite, déjà testé sur Eleonore, d’après le tableau des tailles). Ce pantalon a une forme simple, des grandes poches plaquées judicieusement placées, et une ceinture élastiquée très indiquée pour un vêtement de nuit ou un pantalon confortable.

J’ai sauté sur ce natté de coton/lin dès sa sortie sur le site EDH. Je voulais réaliser un pantalon d’été, très beige, très léger, mais j’ai mal lu le poids (480g/ mètre) qui s’avère parfait mais… pour l’automne. Le tissu est de qualité, confortable et bien adapté à l’habillement. Il est tissé en France : c’est le type de tissu que j’ai de plus en plus envie d’acheter. Comme ça, à moi toute seule,  je vais relancer une filière du textile entièrement relocalisée.

D’accord, vous pouvez rigoler

L’empiècement de la ceinture ne sera visible qu’une seule fois, sur cette photo, par toutes les personnes autres que moi. Pour tailler cette pièce hautement intime, j’ai donc choisi avec délectation une chute d’une coton très doux que j’avais gardé précieusement pour moi.

Bon, on l’aura compris, je me suis gâtée sur cette tenue.

Alors oui, je le reconnais, je ne la mettrais jamais pour frimer en plein été. Je la porte cependant pendant la rédaction de cet article -d’automne, juste avant de sortir voir des amis, et j’ai pourtant l’impression d’être en pyjama, prête à aller dormir une fois l’ordinateur éteint.

J’hésite encore à réchauffer cette tenue avec mon gilet-kimono d’un précédent défi, comme sur la photo de présentation : peut-être faut-il savoir faire une pause dans la voie du confort ?

Et pour les défis des copines ? C’est par ici

Johanne avec un tuto pour la tunique 109 burda 12/2015 et un autre pour le tee-shirt 101 burda 10/2016

Kamika

Fifi Brin de fil et le tuto pour la pose du zip.

Anne Françoise

Asaspatch

Céline

et Clo&clo, qui démarre fort avec deux réalisations ici et ici !

SB Créations

Et les réalisations à venir :

Cha Ki Kou

Blank Slate pattern offrait le patron du Blanc T shirt il y a quelques mois : j’ai sauté dessus. Mon patron idéal, décolleté parfait, manche kimono-mais-pas-trop, ample mais pas immense, bref, parfait.

J’avais le projet d’en coudre plusieurs avant de les photographier, essayer plusieurs tailles, plusieurs tissus, une version marinière, une version pyjama, mais le temps passe et finalement je n’en ai cousu qu’un seul.

En même temps, je le trouve parfait, ce tout-seul.

Taille S, d’après le tableau des mesures, un rien ample mais c’est le style du modèle. L’encolure et les épaules tombent très bien.

Maille viscose très souple pour le tissu, vient d’un échange avec une blogueuse, provenant d’un stock de tissus d’une marque de prêt-à-porter d’après elle.

Et les surréalistes maisons à pans de bois des ruelles troyennes pour immortaliser mon Blanc T.

partons du principe qu’il fait chaud, je suis au ralenti,

que j’ai peut-être un peu oublié de lire des instructions,

que j’ai peut-être un peu mal cousu les finitions,

que j’ai peut-être mal choisi le tissu,

bref,  partons du principe que c’est une toile,

voila mon défi Burda d’août 2016.

Modèle 108, burda 08/2016, taille 36. Voile de coton motifs cachemire de mon stock.

Alors, d’abord, en faisant abstraction du motif trop chargé du tissu : la blouse est trop grande. L’encolure est trop large, on voit les bretelles du soutien gorge.

Les pièces des poignets ont dix centimètres de trop en largeur, j’ai du coudre les boutons en laissant de très grandes marges.

Cependant, je m’en doutais : je regrade habituellement les hauts burda en taille 34 quand ils ne sont pas proposés. La flemme d’été, nous disons.

Et puis le tissu n’est pas en adéquation avec le modèle. Cette blouse, de la ligne victorienne, serait parfaite dans un tissu joliment décadent. Le velours dévoré du magazine fait mieux l’affaire que mon voile de coton, à la réflexion.

Lectrices, lecteurs, vous me passerez les finitions perfectibles et les fils qui dépassent, j’étais un peu déçue pendant la couture.

En définitive, je trouve que cette blouse a beaucoup de potentiel. J’adore les blouse amples, qui donne un véritable confort à une journée de travail. Les poignets boutonnés assurent le détail très classe et couture (pour peu de travail et de transpiration, cette blouse est cousue en un tour de main).

La Grand-Mère a posé une option sur celle-ci. Dès que je trouve le bon tissu, je me remets à la tâche en adaptant les mesures.

Et les copines, qu’est-ce que vous avez cousu ?

Johanne et le tuto mensuel

Kamika

Fifi Brin de fil et le tuto mensuel

Cha Ki Kou

Claire

Anne Françoise

Et en guest, pour sa première participation, je suis ravie de vous présenter une super copine de blog : Particules Nomade !

En guest again : asaspatch

@Coudstoujours passait dans le coin pour ses vacances, c’était l’occasion de discuter couture dans la vraie vie ! Et comme on n’avait rien à se mettre, bien sûr, on a cousu chacune une tenue pour le moment partagé… sans se concerter je précise.

Et oui, jupe et blouse, c’est la tenue idéale des belles soirées d’été !

Après deux mois (au moins) de réflexion, je me suis décidée pour une jupe 1001 perles, le joli patron de Ivanne S, version C, taille 36 d’après le tableau des mesures, mais je la trouve un peu grande.

Ce patron est parfait. Le travail de rédaction et de préparation du livret et des patrons est incroyable. Cette jupe, un basique, est déclinable à l’envie, avec quatre versions proposées ainsi que les options, avec ou sans poches, les finitions simples ou plus minutieuses, et cet élastique au dos, une merveille de confort ! Je suis conquise, il s’agit d’un des rares patrons que je referais volontiers.

J’ai cousu cette version à plis solaire (quelle belle poésie, en plus du reste !) en lin orange qui provient du déstockage d’un atelier lyonnais. Le tissu est assez transparent, je l’ai doublé en twill de soie kaki, ce qui rajoute une belle douceur sur mes gambettes et un peu du luxe, inabordable en magasin, pour lequel je me suis mise à la couture. On voit un peu la doublure sur cette photo où la ceinture est retournée.

A la réflexion, je vais repasser les plis.

La chemisette parue dans le Marie Claire Idée de juillet-août 2016 complète la tenue (tissu : viscose Toto, raccords motifs : en option).

C’est une taille 36-38 pour mon 34 Burda : j’aime l’ampleur, confortable pour les chaudes journées. J’ai tout de même retiré 1,5 cm aux emmanchures en haut de l’épaule, en découpant directement sur le tissu ce qui dépassait un peu trop de ma ligne d’épaule. Les instructions sont lapidaires, pour de plus jolies finitions j’ai réutilisé quelques « trucs » appris sur une veste burda.

Johanne, c’était vraiment une chouette soirée !

Blouse 16h, Aime comme Marie, taille M.

Les changements physiques de la grossesse posent problème pour s’habiller, toutes les futures mamans connaissent. La petite blouse bidon-compatible s’est donc imposée comme premier cadeau. Le patron est très gentiment prêtée par Biboplulla (toujours à la rescousse avec un grand à-propos !) et la viscose est d’une douceur à tomber (Tissu choc), rose pour le teint de ma blonde amie, et les flamants roses pour la touche de pep’s.

Détail de la pince devant, dans la continuité de la basque dos, assez ingénieux dans la construction.

Par contre, elle ne peut pas la porter. Cousue en M (taille d’avant grossesse) elle est devenue trop petite dès 5 mois de grossesse (à cause de l’augmentation importante de la poitrine, qui correspondait plus au L, ce que je n’avais pas prévu). Donc, pour les photos portées, on se contentera du mannequin de couture et du vent… qui donne l’impression d’un éventuel bidon !

Deuxième couture sur-mesure : le foulard d’allaitement butterfly. C’est un morceau de tissu, très simplement construit, en ailes de papillon donc, qui doit permettre de cacher le sein pendant l’allaitement. Il en existe plusieurs sortes : du tablier d’allaitement (pour les plus puritaines) au simple chèche.

Foulard butterfly photographié à l’envers.

Le foulard butterfly me paraissait être un juste milieu entre cacher le corps tout entier, ce qui n’est pas le but, et assurer le confort de ma copine, un peu embarrassée par l’ampleur de sa poitrine.

Le foulard se noue en haut, puis s’enfile par la tête. Ensuite, on tire sur les deux pans que l’on place devant et derrière et qu’on noue sur le côté. La ceinture élastiquée assure le maintien sur les hanches et le confort.

Je n’ai pas trouvé de schéma technique pour ce foulard : voici celui que j’ai dessiné ( j’en voit déjà qui rigolent ! c’est juste pour avoir l’idée, bien sûr, pas pour la qualité de la réalisation !)

Et pour que le foulard reste propre pendant les trajets : la petite pochette assortie !

Comme un bébé se salie vite (et nous avec), j’ai cousu un dernier foulard, simple chèche de 1,30 mètre de côté, dans une cotonnade double face Telaïo.

Bon bébé !

Modèle 101 A, burda 06/2016 taille 36.

C’est un top (ou une robe) réalisé  en jersey rayé dans le magazine de juin. Je ne l’ai jamais imaginé en jersey : j’ai donc décalqué une taille au-dessus pour coudre ce top en tissu non extensible.

Les manches sont vastes et bien confortable (par contre, vu l’ampleur, il est inutile de prévoir une veste par-dessus, on est bien dans du top d’été). La tête passe par l’encolure sans ouverture supplémentaire. Le haut est ajusté mais avec un peu de marge sur les côtés, parfait pour les chaleurs d’été.

Le tissu est un coton mélangé rapporté de Nouvelle Calédonie par un ami l’année dernière. Ce n’est pas un tissu de grande qualité, mais il en jette, non ? J’adore cet imprimé tropical.

Pour les défis des copines, c’est par là

Johanne

Kamika

Fifi Brin de fil

Anne Françoise

Et Lune bleue (enfin, plus tard

et puis Chat Ki Kou, qui ouvre son blog avec ce défi ! Bienvenue à toi.

Et puis, il faut qu’on décide du sort de ce défi Burda, commencé il y a deux ans pour moi ! J’ai commencé à en discuter avec plusieurs d’entre vous : soit on continue, soit on allège (un défi burda tous les deux mois, ouvert à tout modèle issu d’un burda, y compris les patrons pochettes). Votre avis ?

Mille mercis de m’avoir accompagné tous ces mois. J’ai beaucoup appris et j’ai rencontré plein de géniales copinautes. Vive la couture !

Top 104 Burda 03/2016, taille 34.

Tissu : Double gaze de Étoffe des Héros, sublime, léger et doux, avec un peu de consistance cependant. C’est le type de tissu recommandé pour le modèle par Burda, je le trouve effectivement très adapté, mais il semble un peu fragile.

Le pli creux au dos, pour ajouter de l’ampleur. D’ailleurs le modèle 107, le même top allongé en robe, est un modèle qui s’adapte aux femmes enceintes.

Tous les ourlets sont surjetés, repliés d’un centimètre et cousu à la main.Le top est asymétrique, les longueurs sont parfaites. La preuve une fois porté… dès que j’aurais fait des photos avec de la vraie lumière d’extérieur. Donc, encore une fois dans mon magazine préf’, une jolie coupe, tendance. Par contre, il y a une chose qui n’est pas adaptée : l’encolure.

Au départ, j’ai bien suivi toutes les instructions de mon modèle : j’ai cousu une parementure et coupé mon tissu sur le devant, mais le décolleté était bien trop important. J’ai donc décousu mon biais de parementure (un montage très astucieux et très propre par ailleurs, ces instructions absconses valent le coup d’être déchiffrées !) et bidouillé une fausse patte de boutonnage pour camoufler la découpe.

Boutons de la dernière vente de tissus Agnès B de Montpellier, youpiiii !

On peut largement passer la tête à travers cette encolure, il est inutile de prévoir un système d’ouverture supplémentaire.

En conclusion, j’adore cette coupe, mais l’encolure est bien trop grande : nous (il me faudra votre avis éclairé) pourrons juger sur les photos portées ?

Les défis des copines :

Johanne

Kamika

Fifi Brin de fil

Anne Françoise

et…. Claire !

Bonne année à toutes, à tous, couturières, couturiers, passantes, passants ! Que vos coutures soient belles et bonnes.

Alors, oui, on présentait bien ce mois-ci dans Burda un modèle de combinaison et je suis fan des combinaisons, mais je recherche à coudre un modèle tellement particulier que je vais devoir me résoudre à le patronner moi-même… un jour.

En attendant, le choix du modèle de janvier a été rapide et sans appel :

Modèle 103 A du Burda 01/2016. Short Burda.

Taille 36 pour mon 34-burda, parfait parce que je trouvais le modèle un peu trop moulant : une taille au-dessus, j’adore.

Maille beige en pure laine, un pure douceur, rachetée à une blogueuse mais il me semble qu’elle provient d’Ouvrage des dames. Le tissu est transparent (et de la même couleur que celui du modèle de Burda, je n’ai pas fait exprès, j’avais le même en stock !)

Ce petit pull est composé de deux épaisseurs de tissu. Le débardeur du dessous est long et très simple, mais il permet de ne pas avoir froid à son petit dos malgré le bénitier (c’est ce que j’ai adoré). C’est le tee-shirt du dessus qui donne le beau drapé du bénitier. D’ailleurs, je préfère le drapé de mon modèle en jersey qui est plus souple que celui présenté par le mannequin du magazine (en toute modestie bien sûr). Les deux tee-shirts sont cousus à petit point sur les lignes d’épaule et aux emmanchures, qui restent en simple épaisseur, donc légèrement transparentes.

Seule modification : j’ai fait un ourlet roulotté à la surjeteuse sur les bords laissés à cru dans les explications, ce qui ne me paraissait pas une bonne idée à long terme.

Hyper confortable, un peu sexy mais décent, je suis tout à fait convaincue par mon nouveau petit haut, qui ira parfaitement pour les fêtes.

Pour voir les cousettes des copines :

Johanne

Ninon

Fifi Brin de fil

Anne-Françoise (couture en cours…)

Deux tissus (1 et 2) sont rassemblés par un fil tissé entre eux (3)

J’avais un tissu de ce type dans mon armoire, et aucune idée comment l’utiliser.

Burda, tu seras donc un professeur ce mois-ci : je vais tenter l’exercice et enfin couper mon tissu.

Burda 09/2015, modèle 122 A, taille 34.

Mon double face est une double gaze : deux fins tissus en gaze de coton (comme les langes pour bébé) sont rassemblés, non pas par un fil tissé, mais par des lignes de piqûres parallèles tous les quelques centimètres.

Afin de jouer avec les deux côtés du tissu, j’ai choisi le polo 122 A, taille 34. Avant tout, j’ai raccourci le patron de 15 cm devant et dos, directement sur le patron, sans toile (truc de ouf!) et j’ai bien fait. Le modèle est très long, très ample (on peut largement se couper la taille inférieure).Les lignes de coupe du bas et des manches sont coupées sans marges de coutures, puisqu’elles sont gansées. J’ai utilisé la face envers de mon tissu, pour mettre en évidence le double-face.

Le polo est très masculin, mais j’ai pensé que mon tissu fin et délicat, ainsi que le travail sur le double face, pourrait relativiser ça. Le tout est hyper confortable. A porter avec des bas hyper classe pour la rupture de style.

Et pour voir les défis des copines, très inspirées par la robe Sixties:

Johanne

Anne

Ninon

Sophie

Kamika