Mai 2015.

La dernière pièce du printemps : un gilet en noir et blanc !

C’est un gilet Phildar, en noir et blanc, commencé l’automne dernier.

C’est le numéro 19 du catalogue Phildar n°107 « spécial experte » (oui, les chevilles, je sais…)

Et bien, expert-e, pas forcément, mais il faut être patient-e. Le point se retient vite, mais aucune erreur n’est possible et surtout… il faut couper le fil à chaque ligne (enfin, toutes les deux lignes, il y a une astuce, mais bon, quand même, ça fait une belle quantité de fil à rentrer lors du montage…)

Ici avec ma jupe tutu, lors d’un pique-nique d’une belle journée d’avril. L’ensemble n’est pas du plus seyant, mais j’adoooooore… Vivement l’automne, que je puisse le remettre !

On croyait s’en être débarrassé…

Trois ans de tricotage, de détricotage, de publications…

J’annonçais donc ici la fin définitive du tricot-boulet.

Encore une fois, j’avais tort.

Il me restait encore une pelote et demi de ce joli fil d’alpaca turquoise de Drops et La Petite Fille voulait un bonnet qui ne gratte pas. Les restes de mon tricot-boulet étaient donc tout indiqués : de l’alpaca tricoté en double, un reste de laine mérino (Merino, Drops encore) tout doux tout doux pour les côtes, un patron simplissime et roulez jeunesse ! C’était plié.

Ben non.

J’ai dû recommencer deux fois.

Bonnet bien loose pour les jours de chignon.

Erreur d’échantillonnage, erreur de débutante (je n’avais pas diminué le numéro d’aiguille pour les côtes)…

Erreurs ou… malédiction du tricot-boulet ?

Il a commencé à faire froid ! En décembre, j’ai donc sorti quelques aiguilles et tricoté quelques bonnets… de pour Noël.

Tun a Square est un modèle gratuit par Jared Flood, en français (le rêve !).

Tricoté en alpaga de chez Plassard, en double, avec un reste de laine mérino de chez Drops.

Le deuxième patron est aussi un modèle gratuit : Man Thing, disponible ici. La laine Népal (laine et alpaga, qui feutre, encore…) de Drops vient d’un projet de combinaison pour bébé jamais réalisée, qui devaient se tranformer en gilet réversible sans manche pour La Petite Fille, jamais réalisé…

Quand elle a appris mes aventures bonnetales, La Marraine a été inspirée. Mon facteur préféré a livré quelques jours après sa contribution : le bonnet pour homme (mais nous avons décidé d’un commun accord qu’il sera mixte) du catalogue accessoires n°58 de Phildar. 

Je profite de ce message spécial bonnet pour montrer enfin un cadeau offert par La Marraine cet été (bien anticipé, pas comme bibi : j’ai fini le dernier bonnet deux heures avant la remise des cadeaux !).

C’est modèle qu’elle a créé, avec le tuto sur son blog.

Bons bonnets à vous !

Je l’avais annoncé bien présomptueusement l’année dernière mais fi !

Un tricot-boulet ne rend pas les armes si facilement.

Au début, il y avait ça

en réalité le colori Sarcelle, un turquoise légèrement chiné.

Puis ça devait être ça

C’est devenu ça (merci La Grand-Mère pour le détricotage)

Puis c’est devenu ça (et je la fait courte, hein !)

Mais finalement le rendu ne m’a pas plus au niveau des épaules : mon fils, tricoté en huit (quelle erreur !), étiré par le poids du pull, faisait de trop gros jours au niveau des épaules.

J’ai donc défait mon pull Carlos Miele, mon pull de créateur… Cependant, j’ai enfin fini la traduction du pull : je pense à une lectrice qui suit le blog depuis plus d’un an pour guetter cette traduction. La voilà enfin et merci pour ta patience !

pull court carlos miele

Du coup, c’est devenu à nouveau ça (merci La Grand-Mère pour le détricotage, bis)

et enfin, le tricot-boulet a achevé sa folle course

La laine Drops s’est transformé en modèle Drops, un gilet aux finitions en point de riz, d’une douceur à frissonner.

Avec un col à boutonner haut…

… ou à laisser en petit col sage.

C’est le modèle Silver Haze, le modèle 1 du numéro 103 de Drops, disponible ici, tricoté en Alpaca de Drops, en double.

Des boutons en bois, venant d’une réserve déjà maintes fois utilisée.

Cette fois-ci c’est promis, je ne le défais plus, ou La Grand-Mère me déshérite.

Allez, hop ! un petit pull de Phildar, pour ne pas perdre la main.

Pull loose carré à manches kimono du catalogue Phildar n° 69

Tricoté en cotton viscose gris perle de Drops, en double pour obtenir le même échantillon.

Un régal, pour porter les derniers col roulés de la saison sans avoir trop chaud non plus !

Cette série noire devait s’arrêter et se transformer en réussite créative ! Voici le post de la réussite (enfin, on attends les commentaires…)

La Grand-Mère a feutré, il y a quelque temps, une veste en laine de chez Cyrillus.

Bien chaude, bien épaisse, quel dommage ! Surtout qu’à vue de nez, elle pouvait correspondre aux dimensions d’une robe en 4 ans pour La Petite Fille, qui, chaque matin, ne veut s’habiller qu’avec « une robe, un collant et un tee-shirt en dessous ! ».

Allez, zou !!

J’ai repris le patron de la robe en laine bouillie des Irrésistibles à coudre en taille 4 ans qui rentrait à peu près dans la veste. J’ai conservé les coutures épaules et deux boutonnières pour faire la patte de bouttonnage. Seules coutures : les coutures de coté et du devant ( à la main au fil de soie pour la dernière).

La partie la plus longue est la customisation, pour rendre un peu moins tristounette cette laine bouillie marron.

Sur l’avant, un oiseau tout léger (découpé dans un tissu Ikéa), appliqué à petits points, délicatement posé sur un fil.

Le « fil » est une queue de rat blanche, cousue à petits points espacés. Un morceau de dentelle vieux rose vient terminer le bas de la robe, qui n’est pas ourlé puisque que la laine bouillie ne s’effiloche pas.

Dans le bas du dos, le « fil » continue comme une liane, ornée de fleurs et de feuilles en simili vert, cousue à points lancés pour imiter les nervures. Les fleurs sont des ronds de tissus formés sur le modèle de la Capucine de ce tuto.

Le plus pénible a été de renforcer le col par un biais en satin bleu marine. Ce travail minutieux a évidemment été confié (encore une fois !    ) aux mains habiles de La Grand-Mère.

Liberty Jacqueline.

Le col est patronné par Zélie Décousue, mais on aura bien sûr reconnu l’influence des sublimes modèles de Her Little World, notamment la robe Sereine. Le col est en appliqué à la main au point de feston et fil de soie Gutterman.

Pour finir, une dernière petite photo de la merveille que j’ai reçu dans ma boite aux lettres pour le Noël de La Petite Fille.

La robe de princesse du catalogue FAM n°187 en kid-silk de Drops, tricoté par La Marraine. Il fallait bien tout son talent pour venir à bout de ce bijou !

En voilà une qui ne fera jamais partie de la nouvelle catégorie « feutrage » ! Promis-juré sur mes nouvelles aiguilles circulaires en bambou et tous mes coupons de liberty !

J’adore les cols châles.

C’est vintage, original, hyper élégant, juste parfait. Le père de La Grand-Mère en portait, il me semble. So vintage !

Je me souviens en avoir vu dans les boutiques et vu porté dans la saison 1 de Gossip girl en 2008, peut-être. Par des hommes exclusivement.

Ben oui mais moi j’ai des filles et le style boyfriend est toujours à la mode : j’ai donc tricoté à La Petite Fille un pull rouge à col châle d’après le modèle Max de Drops, en big mérino (j’adore aussi ! C’est une belle laine avec un fil joliement twisté).

L’échantillon correspond parfaitement mais il manque un peu de laine rouge pour finir les rayures du col : quelques mètres à peine, que j’ai remplacé par du gris.

Je le trouve vraiment parfait… mais il est encore trop grand pour La Petite Fille de 3 ans presque et demi ! C’est pourtant une taille 3-4 ans. Il faut que je me rende à l’évidence : La Petite Fille est un format-crevette…

Un peu déçue oui, mais comme ça, les pulls de l’an prochain sont déja fait ! Pour aller avec, je coudrais des jupes. A suivre… dans un an !

Un tricot facile et tout doux pour bien cocooner entre deux repas de fin d’année : voici le poncho en alpaga

Modèle gratuit de Drops : Robin, tricoté en alpaga bouclé tout pareil que sur le modèle, mais en gris. Bordure en puddel, réalisée au crochet par … La Grand-Mère, évidemment.

C’est du jersey endroit à tricoter en rond, donc toutes les mailles à l’endroit, un vrai délice qui permet de regarder des séries américaines distrayantes mais pas très stimulantes tout en ne perdant pas son temps… j’adore !

Une pure merveille à porter ! Tout doux tout chaud le poncho !

Bonnes fêtes à tous

Évidemment, j’ai vu en grand.

Il y a trois nids d’ange.

Nid d’ange tout simple du Phildar n°29, « tricot facile », réalisé en Andes de Kalidou (gris et turquoise, très difficile à rendre en photo) et doublé de flanelle écrue (cousue à la main… c’est loooonnng…)

Pour le deuxième, attention, âmes sensibles du tricot s’abstenir.

Je préviens de suite.

Il a feutré.

C’était ma série noire. Après le feutrage de La Grand-Mère rattrapé en jolie trousse ici, j’ai feutré un superbe gilet turquoise tricoté par la géniale Nickie Knits (oui Marraine je suis tellement déconfite que je n’ai pas osé le dire avant) et aussi la veste matelassée bleu ciel à paraître sur le blog qui m’a pris un temps fou à matelasser.

Bref, c’était pas la bonne période.

Ca fera donc une petite cape d’appoint (à voir pour la taille sur le bout de chou) et puis… une nouvelle trousse ! Depuis celle réalisée pour La Grand-Mère, j’adore les trousses feutrées. Rien que d’y penser je suis toute regaillardie d’avoir feutré ce nid d’ange alors que ça m’a pris des heures à le tricoter et que la Petite Soeur ne le portera jamais.

Du coup, avec des reste de laine, j’en ai fait un autre, même modèle mais bicolore, car évidemment des restes de laine on en a toujours trop sauf quand on commence un ouvrage et qu’on n’en a plus assez…

Je laisse méditer sur ce dicton de tricoteuse.

Nid d’ange du magazine Bergère de France n°156, acheté uniquement pour ce sublime nid d’ange. Tricoté avec des restes de laine grise en Andes (du nid d’ange précédent), Népal gris en double et Eskimo rose foncé (six pelotes rescapées d’un précédent tricot-boulet défait il y a longtemps) toujours de Kalidou.

Autant dire que c’est du tricot récup’.

A la fin de l’ouvrage, il n’est resté qu’une aiguillée de fil. Juste juste.

Mais…

… après avoir réalisé cet ouvrage deux fois, je me demande tout de même s’il est vraiment pratique pour acceuillir un bébé, avec cette grande ouverture entre les deux morceaux et ces torsades à faire et ces boutons à coudre dans le dos (que je n’ai ni tricoté, ni cousu, ça va pas de faire des épaisseurs dans le dos d’un bébé couché une grande partie de la journée !?)

 

Moralité : l’alpaga, ça feutre.